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Edmond Rébillé, né en 1926, signataire de ces lignes, évoque de même dans Journal de guerre d'un jeune homme sage, roman (1993)la commune bénie où se déroula sa jeunesse :

 « Personne ne s'intéressant à nous, Monique et moi nous enfonçâmes dans le sous-bois, marchant précautionneusement l'un derrière l'autre, moi devant pour prévenir tout danger, au long d'un sentier étroit et sinueux bordé de plants exubérants de bruyères et de plants maigrelets de myrtilles non écloses.
Des fleurs dorées d'ajoncs bas tenaient conciliabules dans la rosée. Un parfum enivrant de terreau, de mousses, de rares plantes aromatiques dégageait de la végétation, comme un fumet invisible.
Nous ne disions rien (...)
   
(Cette citation a été choisie par un tiers. Si l'auteur ose se citer, par immodestie et aussi parce qu'il apparaît qu'aucun autre roman, à ce jour n'est situé à Bourbriac, terroir qui mérite pourtant mille fois honneur.)

  OEUVRES

1. Monômes, roman, éditions du Scorpion, 1960, épuisé.
2. Guide touristique du circuit de l'Argoat, 1960.
3. Callac et ses environs, 1959, réédité, 1984.
4. Guide du pays d'accueil de l'Argoat, 1988.
5. Guingamp et l'Argoat, éditions Ouest-France, 1989.
6. Le Diable est mort à Burthulet, roman, Grand Prix des Écrivains
    bretons 1992, éditions des Presses bretonnes.
7. Le Patrimoine de l'Argoat 22, éditions Pays d'Argoat, 1992.
8. L'Argoat secret autour de Guingamp, Nature et Bretagne, 1993.
9. Journal de guerre d'un jeune homme sage, roman, Nature et Bretagne,
10. 1993.
11. Itinéraire littéraire en Irlande, Coop Breizh, 1996.
12. Brocéliande(s), Coop Breizh, 1996.
13. Poète Privé ; Poète Public, 2007
    
14.  Nausicaa ; Poète Privé.
    

Articles et poèmes dans diverses revues Les Cahiers de l'Iroise,

Naous, Le Petit Breton, L'Écho de l'Armor et de l'Argoat, Le Quotidien

du Médecin, Le Généraliste, Pays d'Argoat, Le Trégor,
(Trégormémoire vivante, etc.).

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Addenda des oeuvres en 2007

Liens.

Maêl-Pestivien et le centenaire de la mort de Villiers de l'Isle Adam.

L'Argoat secret autour de Guingamp - Callac, marchand du Poher.

Oeuvres du Dr Edmond Rébillé.

Itinéraire Littéraire en Côtes d'Armor.

Les Grands Parents Claquemurés.

Le mirifique projet du canal de Lannion à Callac.

La commune de Carnoët.

Premiers écrits.

Edmond Rébillé pris dns la tourmente "écologique".

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"Il va nous manquer, c'est sûr, notre toubib écrivain préféré. L'infatigable et inépuisable Edmond Rébillé vient pourtant de tirer sa révérence à l'âge de 86 ans. On aimait bien le voir arriver, le « P'tit père Rébillé », avec son sourire malicieux et ses yeux pétillants d'humour, ensoleillant votre journée dès qu'il franchissait la porte de la rédaction, vous décochant d'entrée une petite « vanne » bien sentie mais toujours gentille, avec son bel accent du pays breton.

Un accent patiné par 35 années passées à Callac pour ce natif de Gourhel, dans le Morbihan. Il y exerça, avec humanité, sa profession de médecin de campagne. Un métier qui l'amena à parcourir et connaître tous les chemins mais aussi les fontaines, chapelles et autres fleurons d'un riche patrimoine.
Passionné d'Histoire et de culture locale, il a ainsi arpenté toute la Bretagne pour procéder à de nombreux collectages. Ce « trésor de guerre » inestimable - photos, contes, légendes, récits... - a alimenté plus d'une vingtaine d'ouvrages de grand intérêt.

Usant avec délectation de sa plume trempée dans un solide humour d'Argoat, Edmond Rébillé a entraîné ses lecteurs sur des chemins aussi divers que l'humour (perles de médecins), ou la découverte touristique, patrimoniale et littéraire d'une Bretagne insolite, terre bénie de Brocéliande, jusqu'en Irlande. Il est également l'auteur de plusieurs romans (« Monômes »,. « Journal de guerre d'un jeune homme sage ») dont l'un, « Le Diable est mort à Burthulet » a reçu le Grand Prix des écrivains bretons 1992 (Presses bretonnes).
Très impliqué dans la vie de la Société d'Émulation des Côtes-d'Ar-mor, c'était aussi un conférencier très apprécié, notamment auprès des adeptes des Universités du temps libre..."

Hervé Queillé ( Le Télégramme du 30 juin 2012).

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