Callac-de-Bretagne

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Le Dr. Ed. Rébillé, poète privé...


Un certain nombre de lecteurs bretons, voire d'une autre traction, connaissent sans doute les ouvrages que le docteur Edmond Rébillé, médecin généraliste, aujourd'hui retraité, a publiés sous le pseudonyme de Gaël Méandre, médecin à Callac de Bretagne de 1951 à 1986 inclus.

 Le virus de l'écriture l'avait atteint pendant l'Occupation, communiqué par plusieurs professeurs de français, latin, grec et d'histoire du Lycée de Saint-Brieuc : Messieurs Lemoine, Raffray, Délépine, Besnier et d'autres. Notre homme avait également été contaminé par son grand-père Julien Rousseau, instituteur morbihannais « Hussard Noir de la République ».

L'amour de la Bretagne et singulièrement de la Bretagne intérieure, l'Argoat, dépourvue de Syndicat d'initiative jusqu'en 1958, et aussi d'Associations Culturelles lui fournit des thèmes d'inspiration : romans, études sur les Patrimoines divers.

Il appréciait aussi les voyages, surtout très lointains qui lui procurent de nos jours un second thème de conférences en salles, et sur les antennes des radios Trégor FM de Lannion, et surtout RCF Clarté de Saint-Brieuc.

Ce n'est qu'en 2005, huit mois après le décès brutal de son épouse vannetaise que le médecin retraité publia son premier volume de vers écrits sur soixante années (1945-2005) (chez l'auteur, 7 Butto, 22310 Plestin les Grèves).
Courant 2007, il complète son œuvre poétique par la publication d'un second volume de vers consacrés surtout à la psychologie des différents humains qui vivent en Bretagne.

La première et la troisième parties présentent « la Poésie privée » du Docteur Gaël Méandre ; la seconde partie « Poésie publique », est due à un ami du médecin, mort avant la parution des poèmes d'Antoine Quelven, homme de loi, poète qui avait espéré qu'un de ses amis écrivain relirait ses vers et les triturerait jusqu'à la perfection ( ???). Gaël Méandre espère s'en être approché ainsi que pour ses œuvres personnelles ( ?).

Sans confiance et sans illusion on n'arrive à rien de bon. En littérature il faut viser haut...



Joseph Lohou (décembre 2016)