Callac-de-Bretagne

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              Le château de Rosviliou en Duault,
                                     
                                     des Bahezre aux  Fleuriot de Langle.
                                                                    De 1590 à 1900

 

 

 



Le château de Rosvilliou[1](cliché d'Olwen de CACQUERAY-2005)


Le Chateau de Rosvilliou(Collection CGHP) 

La famille BAHEZRE

Les BAHER, BAHEZRE, LE BAHEIRE ou LE BAHEZRE, patronymes d’une ancienne famille de Basse-Bretagne que l’on trouve au 15ème siècle sous le nom de BAHER dans les Montres de Tréguier, puis au 17ème siècle sous celui de LE BAHEZRE et de nos jours sous la simple forme de BAHEZRE, forme que nous adopterons ci-dessous pour les BAHEZRE de Duault.

 



Armoiries des BAHEZRE

«  D’argent au lion de gueules armé et lampassé de sable »  
Dessin original d'Olwen de CACQUERAY)

 




Le premier seigneur de Rosvillou porté à notre connaissance est Charles Maurice BAHEZRE, seigneur de Kerfichant, fils de Guillaume BAHEZRE(+Duault 1580) et de Gilette de la BOISSIERE( ?). Cette seigneurie de Kerfichant, relativement puissante,  possédait des terres sur Duault (Kerguillé, Rosvilliou, Kermarec, Kerviou, Le Corvez, Kergroas, Kerharzou, Villeneuve Jollin, Kergourch, Kerdaguet, Le Hinglé, Guernplat, Trégonval, Le Gouévern), à Burthulet (Quinquistillic, Kerellic, Villeneuve, Trefflay), en Plusquellec (Lestrédiec, Kerbouzard, Kerhuellan), en Botmel ( La Bastille), en Callac(maison rue Portes, Villeneuve, Restellou), en Carnoët (Le Cosquer, Coatleven, Tréménéac), en Plourach (Cozquenquis, Kerderrien, Brunaut), en Peumeurit-Quintin (Keranquéré), en Trébrivan (La Villeneuve) .

 

Yves BAHEZRE, époux de Catherine LEFODIVEZ succède à son père Guillaume mais décède peu après en 1587, laissant à Charles Maurice, son frère la seigneurie de Kerfichant.

 En juin 1585, Charles Morice BAHEZRE, est nommé par le Roi Henri IV, conseiller et  lieutenant-général de la Sénéchaussée de Carhaix en remplacement d'Henry de CANABER[2], décédé. Il prête serment le 13 juillet 1585 et est installé le 19 du même mois contre paiement de 500 écus d'or soleil[3] et 72 écus pour droit de serment. Il mourut sans hoirs en ligne directe le 1er juin 1623 à Duault dans son manoir de Rosviliou, ancienne résidence de chasse qu’il transforma en une demeure plus imposante dans les années 1605 à 1610.

 

Sa nièce Fiacrette BAHEZRE, fille d’Yves et de Catherine DEFODIVEZ, épouse Claude FLEURIOT, écuyer et sieur de Kerlouët en  Quemper-Guézennec. Le  contrat est  passé en la maison de Rosvilliou à Duault le 18 novembre 1623 par les notaires Maîtres Yves GOUEZNOU et Jean GUEGUEN.

 

 

 

Les FLEURIOT à Rosviliou.

 



Armoiries des FLEURIOT

« d’argent au chevron de gueules

accompagné de trois fleurs tigées et arrachées d’azur,

deux et un « 

 

·      Claude FLEURIOT, seigneur de Kerlouët.

 

Claude FLEURIOT, né à Guingamp le 6 juin 1594 en l’hôtel de Kernevenoy est le fils de René FLEURIOT, sieur de Kerlouët en Quemper-Guézennec et de Marguerite de CHEFDUBOIS(PEN-AN-COET), et il eut pour parrain Claude de KERGUEZAY[4].

Il vint s’établir à Duault après son mariage avec Fiacrette BAHEZRE le 24 septembre 1624.
Un fils, Sébastien naît en juillet 1625 et Fiacrette Bahezre, dame de Kerfichant, de Quinquistilic, du Cosquer et de Rosviliou meurt l’année suivante le 30 juillet1626 et est inhumée le lendemain1er août.

 


Le premier jour d’aoust fut enterrée deffunte ….. Bahêzre, dame en son ….
Kerfichant… Rosvilliou par moy en l’église parrochiale (de) Duault….

(En marge : Delle fiacrette Bahzêre, Demoiselle de Kerlouët.)


                
Fac-similé de l’acte de décès de Gillette BAHEZRE(AD22-
Duault-1626 S- acte n° 351- vue 1/154 droite)


Le 5 juin 1631, Claude, administrateur de son fils Sébastien, âgé de 6 ans, fait aveu devant la cour de Callac des biens laissés par sa veuve Fiacrette BAHEZRE ; Le seigneur de Callac étant François Paul de GONDI, abbé commandataire[5] de l’abbaye de Sainte Croix de Quimperlé.

En 1636, Claude resté veuf pendant 10 ans, se remarie avec Demoiselle Gilette de COETLOGON, sœur de Louis de COETLOGON, sieur de Méjusseaume, conseiller au Parlement de Bretagne, fille de François et de Marie de la LANDE, dame de Kervégant.

Comme son père René, Claude poursuit une carrière militaire propre à son état d’écuyer ; en  1628 il participe au siège de la Rochelle , puis à celui de Montauban en 1629. Ces campagnes lui apportent le titre de chevalier de l’Ordre du Roi en 1639 et en 1643 il assiste en personne aux États de Bretagne, convoqué par Louis XIII peu avant sa mort.

A Duault, Claude FLEURIOT exerce sur ses sujets et même sur ses pairs une tutelle sans faille ; ainsi en 1633, Guillaume GUYNEMENT et son épouse Marguerite LE BIGOT demeurant au manoir de Lesmabon, en témoigne dans le texte ci-dessous :

 

 « Ils se plaignent amèrement de ce que Claude Fleuriot, seigneur de Kerlouët ne parle de rien moins que de les faire enfumer comme un renard. Il les menace de lancer sa meute sur eux, s’ils sortent de leur manoir et envoie ses gens, sous prétexte de tuer des merles, faire, autour de Lesmabon, des mousquetades qui effraient le vieux gentilhomme et son épouse…. »

 

Comme son père René qui relata par le détail ses campagnes de la Guerre de la Ligue[6] et rédigea  également une série d’avis moraux[7] à ses enfants, Claude a le goût de l’écriture et tient ses livres de comptes avec beaucoup de soin comme dans l’exemple ci-dessous concernant la réparation du four de Kerfichant :

 

«  Du 20ème  Mars 1646.

Je fait marché avec l’apellé Lagrange de Garztoularnez, masson, de réparer et refaire le four de Kerfichant depuis le foyer tout de neuf, pignon et cheminée diceluy pour la some de dix livres et se dépans par ce qu’il fournira des desbardeurs sur la dite somme et doit chercher en la forest et tirer les pierres propres et recommencer pour la voulte du dit four.
Il doit commencer sa dite besogne aussi tost qu’on luy aura fait rendre les dites pierres sur les lieux.
Je luy ay baillé d’arres  20 £ivres.

Le 21 april 1646, je baillé au dit Lagrange, masson et par paiement les 9 £ivres restant cy 9 £
Il m’a promis de chercher en la forest une pierre à boucher la burtile? du four garanti… »


2- Sébastien Fleuriot, 1er comte de Langle.

 

Sébastien, seul fils de Claude et de Fiacrette Bahezre succède à son père, décédé vers 1651. Il se marie le16 janvier 1651 avec Mauricette Ursule LE BIGOT, fille de Sébastien, sieur de Kerjégu et de Marie ARREL,dame de Kerjean, de Lesmabon et de Langle en Carnoët, qui apporta le titre de comte de Langle dans la famille Fleuriot.

 

Elle fit remise à son fils d’une grande partie de ses biens à l’occasion du mariage de son fils Charles Sébastien en 1678, mais elle avait surestimé ses biens, ce qui occasionna un factum[8] de son fils contre elle.

 



En-tête du fac-similé concernant le factum de Charles Sébastien

 contre sa mère, Mauricette Ursule LE BIGOT.

 

Trois ans auparavant, Mauricette Ursule LE BIGOT avait déjà dotée sa fille Jeanne Marie d’une forte rente comme il est  indiqué dans le texte ci-dessous :

 

« Madame de Kerlouët, comme on la nommait, donna à sa fille en 1675 à l’occasion de son mariage avec Charles François de la Rivière[9], 6000 livres de rente et d’être nourris un an durant et un carrosse de six chevaux, puis il fait habiller quatre pages et quatre laquais. Ils viendront tous  habiter à Guingamp, tôt après la noce… »


Les FLEURIOT, à cette époque, étaient partagés entre le château de Kerlouët en Quemper-Guézennec, la ville de Guingamp et le château de Rosviliou en Duault. Charles Sébastien fut capitaine de compagnie de Pommerit-le-Vicomte.

 

3- Charles Sébastien Fleuriot, seigneur de Kerlouët et de Langle.


Charles Sébastien, né le 25 février 1656 à Duault, épouse Anne de Kerhoent(Querhoent) en 1678 au château de Coëtanfao, fille de Jean, gouverneur de Morlaix et de Renée de Kergoët. Le contrat de mariage  passé le 21 février 1678 devant les régaires[10] de Morlaix accordait à l’épouse une dot de 68 000 livres.

En mars 1703, le couple acquiert la terre et seigneurie de Carnoët du duc de Richelieu, Armand Jean du Plessix, neveu du célèbre cardinal, demeurant en son hôtel, place royale, paroisse St Paul à Paris. Anne de Kerhoënt décède en 1708  et  Charles Sébastien épouse le 2 novembre 1711 à Dinan,  Marie Anne Angélique de Varennes, comtesse de Budes,  dont postérité :


      a)Jean Sébastien qui suit.

      b) Charlemagne, dit « Carlos Magna de Langle » qui épousa sa cousine germaine, Jacqueline Hiérosnisme Marie Rose de VARENNES à Dinan en 1738. Il fut garde de corps dans la Cie Flamande de Michel Joseph de BOURNONVILLE, Grand d’Espagne.                  

4- Jean Sébastien Fleuriot de Langle


Jean Sébastien, né au châreau de Kerlouët en 1712,  se marie le 18 mars 1734  à Pommerit-le-Vicomte avec Marie Jeanne de la MONNERAYE de Bourgneuf, fille de Jean et de Marguerite Mézec.
Il décède à Kerlouët en 1781, dont postérité :

 

1-       Jean Charles Marie Fleuriot, comte de Langle, né en 1738 au château de Kerlouët en Quemper-Guézennec, chevalier de l’ordre de Saint Louis, capitaine  au Régiment Royal Étranger Cavalerie. Il épouse à Neufchâteau en Lorraine le 3 décembre 1775, Anne Delphine d’ARBOIS.

En 1786, il accorde la charge d’office de ses biens situés dans la châtellenie de Callac, au procureur fiscal Pierre Joseph FERCOQ[11]. Jean Charles Marie FLEURIOT  émigre en 1791.

 

2- Paul Marie Antoine qui suit :

 

5- Paul Antoine FLEURIOT de Langle.


Paul Antoine FLEURIOT demeure l’éminent personnage de cette lignée des Fleuriot, en raison de son riche parcours au cours du siècle, de sa vie d’aventure, de son immense savoir, et de sa triste fin de vie. 

 Né le 1er août 1744 à Quemper-Guézennec, il eût pour parrain et marraine, Marc Antoine PINARD, sieur de Cadoalan et Anne Marie LE MINTIER, Dame présidente( ?) de Trémargat.

 

Garde marine[12] en 1758, à l’âge de 14 ans à Brest, il effectue une brillante carrière  de marin et de scientifique. Membre de l'Académie de Marine en 1774, il reçoit la croix de Saint-Louis en 1778 et est également membre de Ordre de Cincinnatus (Chevalier)[13]

 

 Il  participe de 1780 à 1782,  à l’expédition de la baie d’Hudson dans la guerre d’Indépendance Américaine. Il reçoit amors  son brevet de capitaine de vaisseau, et est fait prisonnier par l’amiral anglais John WALLACE.

 

Admiré pour ses compétences, ses connaissances et sa force de caractère, il est choisi par son ami Jean-François de La Pérouse[14] comme second de l'expédition La Pérouse et commandant de la frégate Astrolabe. Réputé pour ses connaissances en mathématiques et en astronomie, il commandait le vaisseau L'Astrolabe (114 personnes à bord) lors de l'expédition de Jean-François Galaup de La Pérouse.

               


Jean François GALAUP,
Comte de la Pérouse(1747 Albi- 1787)

Le premier août 1785, il partit de Brest, commandant " L'Astrolabe" avec La Pérousse, cdt "La Boussole", et fut massacré avec une partie de son équipage le 11/12 1787 dans l'île Maouna, archipel des Iles des navigateurs (Samoa)  

 

 

 

 

 


Paul Antoine FLEURIOT- Plaque de la stèle érigée en juillet 2004
à Quemper-Guézennec.



 


Paul Antoine avait épousé à Brest en 1784, Georgette Françoise Marie de KEROUARTZ[15] , fille de François Jacques de KEROUARTZ, Président au Parlement de Bretagne  et de Marie Jeanne Charlotte Louise Toussainte de KEROUARTZ, dont il eut Jean Charles Marie FLEURIOT qui suit :

 

 Paul Antoine Fleuriot vu par le : "Dictionnaire Biographique -Mille Bretons" de Jean Loup Avril. 

6- Jean Charles Marie FLEURIOT, comte de Langle.

 

Né à Brest le 6 décembre 1784, Jean Charles à l’âge de 4 ans émigre en 1791, d’abord à l’île de Jersey puis à Bath[16] dans le comté de Somerset avec sa mère Georgette de KEROUARTZ et son beau-père René Augustin de la MONNERAYE.

Rentré en France en 1805[17], il se marie le 21 novembre 1806 à Plouigneau avec Jeanne Mélite de FRESNEL, fille de Jean Baptiste de Fresnel, officier de dragons, sieur de Pradalan, originaire de Quintin. Il est assisté de son beau-père, René Augustin de la Monneraye.

 

En 1825[18], Jean Charles, établit au manoir de Pradalan en Plouigneau et rachète Rosviliou confisqué comme Bien National pendant la Révolution.

 

7- Alphonse Jean René FLEURIOT, vicomte de Langle.

 

Né à Plouigneau au château de Pradalan, le 15 mai 1809, ce fils de Jean Charles Marie FLEURIOT et de Jeanne Mélite de FRESNEL se destine à une carrière dans la Marine Royale. Il épouse à Morlaix le 29 juin 1836, Suzanne Armande de la MONNERAYE, fille  de Jean Jacques Ferdinand de la MONNERAYE et de Suzanne Joséphine Henry de KERMADEC.

 

Il est nommé grand officier de la Légion d’Honneur[19] en mars 1868 et contre-amiral le 9 mai 1863, puis vice-amiral le 23 janvier 1871 et préfet maritime de Brest de juin 1873 àmai 1874. Il décède à Paris le 27 juillet 1881.

8- Camille Louis Marie FLEURIOT de Langle.

 

Camille Louis Marie FLEURIOT naît à Morlaix le 16 janvier 1821, et intègre l’École Navale en 1837. Il franchit tous les grades jusqu’à devenir contre-amiral en 1879, décoré de la croix de commandeur de la Légion d’Honneur.
Il épouse en 1849 Anne Paule de la Morinaye, fille d’Émile Ange et de Laure Julie de la Morinaye de Beaumer.

En 1887, il devient propriétaire du château de Rosviliou qu’il achète à la veuve de son frère aîné Alphonse Jean René FLEURIOT, Suzanne  Armande de la MONNERAYE.

 

 


Château de la Morinais(Iffendic –35)

 

Il se retire au château de la Morinais à Iffendic(35), propriété de la famille de la Monneraye depuis  le XVII° siècle, où il décède le 3 janvier 1914.

 

9- Jeanne Fleuriot de Langle, dernière FLEURIOT propriétaire de Rosviliou.

 

Jeanne FLEURIOT, fille puînée de Camille et de Anne Paule de la MONNERAYE est donc la dernière du nom à posséder le château de Rosviliou en Duault, après 310 années sans interruption des BAHEZRE  aux VENDEUVRE.
Mariée au comte Henry le FORESTIER de VENDEUVRE, d’une vieille famille normande habitant le château de Guengo à Iroudouer dans le canton de Bécherel(35), le couple cédère aux de QUELEN le château de Rosviliou en 1923.

 

 

 

 

Quel promeneur ou curieux passant devant cet original manoir-château sur le chemin conduisant au village de Kerhamon, autre lieu de mémoire contemporaine, ne se doute que derrière ces vieilles pierres se cachent une si grande histoire locale, une saga des FLEURIOT.

 Une description de Rosvilliou par l'abbé Joseph Sérandour, recteur de Duault.

                                                                                     Joseph  LOHOU  
                                                                                       (Juin 2009- août 2009-juillet 2016)

   

 

Cet article a été publié dans la revue d'histoire et d'archéologie des cantons d'Argoat, "Pays d'Argoat", N° 51- 2ème semestre 2009

   

 Jean Mallard de la Varende, écrivain et petit-fils de l'amiral Camille Fleuriot de Langle, dans un ouvrage paru dans "Mers, Côtes et marins de Bretagne parle de son trisaîeul Paul Antoine, commandant de "L'Astrolabe" disparu en 1787.

 

SOURCES.

-
Archives Départementales des Côtes d’Armor- série 1 E - art. 1917, Sie de Kerfichant.
Série B- art 232.
-
http://www.tudchentil.net/

-Avis moraux de René Fleuriot, Jean Meyer, Annales de Bretagne 1972 (AD22 HP 13/A 1972)

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Fleuriot_de_Langle

-Site Corail du Centre Généalogique des Côtes d’Armor.
-
Dictionnaire de Biographie Française, publié sous la Direction de Roman DAMAT, Paris 1962.  

Photo du château de Rosvilliou et armes de Maurice BAHEZRE publiés avec l'aimable autorisation de l'auteur, M. Olwen de CACQUERAY(Août 3009)



[1] Rozviliou, de roz, coteau et de villiou, killiou, boisés (Toponomie celtique- Jean Marie PLONÉIS) – D’autres sources donnent roz, butte et villiou, pierres, la butte de pierres.

[2] CANABER, vieille famille de Plévin.

[3] Écus d’or soleil, L'écu d'or au soleil fut créé par Louis XI le 2 novembre 1475 pour un cours de 33 sols tournois.

[4] KERGUEZAY, Claude, sieur de Kergomar, natif de Loguivy-Lannion, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, maréchal de camp, gouverneur de Guingamp, fut un des plus fermes soutiens de la cause du roi Henri IV pendant les guerres de la Ligue.

[5] Commendataire, qui jouit d'un bénéfice en commende, administration temporaire d'un bénéfice ecclésiastique confiée à un séculier. (voir Pays d’Argoat - N°22- 2/1994- La Seigneurie de Callac-Joseph Lohou)

[6] Voir Pays d’Argoat - Le cahier du Poher N°22-octobre 2008 –Joseph Lohou.

[7] Advis Moraux- Jean Meyer-Annales de Bretagne(Article en préparation par J.Lohou)

[8] Factum, récit de l'une des parties, destiné aux juges, exposant sommairement les faits d'un procès

[9] Charles François de la Rivière, gouverneur de Guingamp en 1670, épouse de Jeanne Marie FLEURIOT.

[10] Régaires, domaine temporel dépendant d'un évêque et dont il était le seigneur.

[11] FERCOQ, Pierre Joseph, (°Botmel 1762- 1829 Nantes), administrateur du Directoire des CDN en 1793.
  Cahier du Poher- N°6, p. 43 à 46- Joseph Lohou.

[12] Garde Marine, Aspirant de marine.

[13] Ordre de Cincinnatus, (General Society of the Cincinnati), société patriotique formée aux États-Unis le 13 mai 1783, était composée de tous ceux qui s'étaient distingués pendant la guerre d'Indépendance.

[14] GALAUP de, Jean François, comte de la Pérouse(1740- ?), célèbre navigateur et explorateur français. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_de_La_P%C3%A9rouse)

[15] Devenue veuve, Georgette Françoise Marie de KEROUARTZ épousa en 1790 à Pommerit-le-Vicomte, René Augustin de la MONNERAYE.

[16] Bath, Angleterre, comté de Somerset,  lieu de décès de Jacques Claude CLEUZ,  Marquis du Gage le 18 avril 1793 ainsi que de sa fille Marie Joseph Reine, Marquise de Kerouartz le 16 octobre 1796 .

[17] Le 4 août 1805, devant les notaires Jérôme GUIOT et Jean Yves GUILLOU de Callac, les domaniers de Jean Charles  FLEURIOT deviennent propriétaires de leurs fonds.

[18] Loi du 23 mars 1825, dite « Loi du milliard des émigrés ». La chambre vote une loi en faveur des émigrés spoliés pendant la Révolution.

[19]Légion d'honneur-L E O N O R E. Hôtel de Soubise, Archives nationales, site de Paris.
www.culture.gouv.fr/documentation/
leonore/pres.htm

 


                                         Joseph Lohou (mise à jour 09.09.2012)


 

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