Page
Retour
1794 - La
Révolution centralisée
L'élan révolutionnaire est désormais
fermement contrôlé par le Comité de salut public, qui
rappelle les représentants en mission trop indépendants,
encadre les sections sans-culottes, supprime les tribunaux révolutionnaires
extraordinaires des armées au profit du Tribunal de Paris.
Les sans-culottes sont associés au pouvoir, mais leurs
exigences de contrôle des salaires et des prix sont
abandonnées. La vision politique d'une Révolution morale,
exigeante, utopique tente de s'imposer. Le décret du 7 mai
1794, qui stipule l'existence d'un Être suprême, pour
lequel une fête est instaurée, et l'immortalité de l'âme,
en est l'exemple le plus éclatant.
L'athéisme
et la vague antireligieuse doivent faire place à une pédagogie
civique. L'école propose aux enfants des exemples inspirés
des faits d'armes les plus récents, et les patriotes héroïques
comme Joseph Agricol Viala - célébré par Chénier dans le
Chant du départ - remplacent les «martyrs de la Révolution»
- Marat, Chalier, Le Peletier - glorifiés par les
sans-culottes...
Sources
MEMO- Le site de l'Histoire.
Les évènements de 1794 à Callac.
A
Callac, sous l'égide de Pierre Joseph Fercoq et des
administrateurs du District de Rostrenen, s'organise la
lutte antireligieuse. Le registre des délibérations en
porte les marques comme indiqué dans les exemples suivants
:
Joseph Lohou(août 2006)