LA
GUERRE de14-18.
Il
Il part au front avec le 71ème Bataillon
de Marche de Saint Brieuc.Grièvement blessé, il est
fait prisonnier le 23 juin 1915 aux Éparges(Meuse),
il s’évade d’Allemagne après quatre tentatives
en 1918. A la fin de la guerre, il est versé dans le
Génie. Sa conduite exemplaire au cours de la guerre
14-18 lui a valu deux citations (trois fois blessé).
Il obtient par la suite la Médaille des Evadés, la Médaille
Militaire, la Croix du Combattant Volontaire. A ce
titre il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Il prend sa retraite le 15 mars 1930 avec le grade
d’adjudant-chef, puis en 1932, il est promu
sous-lieutenant de réserve. Capitaine de réserve en
1945, il est promu Officier de la Légion d’Honneur
en 1954, s’ajoutant aux nombreuses autres décorations.
Sa
carrière civile.
Revenu
à la vie civile, il est nommé commis au Trésor à
partir du 1er mai 1930 et gravit ensuite
différents échelons dans l’administration avant de
devenir, le 1er janvier 1937, rédacteur
principal au Ministère des Anciens Combattants. Le 2
août 1939, il fut mobilisé comme lieutenant de réserve.
Par arrêté du 9 mai 1941du Ministère de l’Intérieur,
il est nommé maire de Vanves et occupa ce poste
jusqu’à la Libération. Il a publié une brochure
pour défendre son action à ce poste.
Après la Libération de Paris, il repartit sur le
front des Vosges comme chef du 1er Bureau
de la Division Billote.
Démobilisé le 1er avril 1946, il
rejoignit l’Allemagne, où il fut d’abord durant
un mois, du 15 juin au 15 juillet 1946, chef du
service du personnel du gouvernement militaire de Rhénanie-Hesse-Nassau,
puis, du 15 juillet au 15 juillet 1947, administrateur
séquestre de la fonderie Klockner-Werke à Trêves
(Trier) et, enfin, chef des services du personnel, du
matériel et de la solde du gouvernement militaire de
l’État Rhéno-Palatin jusqu’à son retour en
France en 1951. Il s’engagea dans la politique dans
son département d’origine, d’abord comme Indépendant,
puis comme membre du RPF, en se représentant sans
succès, entre 1951 et 1955, à différentes
consultations : législatives, cantonales, et sénatoriales.
Après son échec aux élections cantonales
d’octobre 1951, il reprit, en 1952, ses fonctions
administratives au Ministère des Anciens Combattants.
Il fit aussi parti des cabinets du général Koenig
lorsque celui-ci fut ministre de la Défense Nationale
et des Forces Armées (19 juin- 14 août 1954 et 23 février-6
octobre 1955) dans le Ministère de Pierre Mendès-France
et Edgar Faure.
Son parcours dans la presse.

Médaille
de Louis KERAUTRET
BOTMEL, président
fondateur de l’UNSOR(1930)
Aussitôt la Grande Guerre terminée, l’armée française étant
confrontée à de dures épreuves, il prend la plume
en 1920 pour défendre ses compagnons d’armes en
collaborant à un modeste journal : »LE
SERRE FILE ».
Ses
articles n’ont pas le don de plaire, ce qui
l’oblige à quitter son régiment et à changer
d’arme suite à son obstination à dénoncer
certaines inégalités
Il se rengage avec le grade de sergent-major au 6°
régiment du génie d’Angers. Nommé adjudant, sur
sa demande, il est désigné instructeur du génie à
l’Ecole Polytechnique.
En avril 1928, il fonde "LA VOIX DES
SOUS-OFFICIERS". Début d’ennuis graves :
arrêts de rigueur, mis au secret, placé en position
de non-activité. Considéré comme un " AGITATEUR ".
Le 20 septembre 1930 " L’UNION NATIONALE DES
SOUS-OFFICIERS EN RETRAITE " est créée.
Le
travail ne manque pas, une lutte incessante commence :
- La diminution des pensions
- L’interdiction du cumul emploi-retraite.
La bataille est dure, mais les efforts de Louis
KERAUTRET sont récompensés dans les domaines
suivants :
·
Obtention
de la carte d’identité militaire en retraite.
·
Rétablissement
de la pension, du cumul, possibilité d’obtenir un
emploi.
·
Echelle
de solde, reclassement des sous-officiers au niveau
des catégories C et D.
·
Pension
de réversion pour les veuves.
La défense de la condition du sous-officier est une
rude bataille, à peine un combat est-il terminé
qu’un nouvel affrontement se prépare.
Le vieux rêve de notre Président Fondateur se réalise lors de
la création du C.S.F.M.
et la représentation de l’UNSOR au sein de ce
conseil.
Nul ne doit ignorer les démarches et les interventions
incessantes de Louis KERAUTRET qui, durant toutes ces
années a œuvré les sous-officiers, sans oublier ses
actions de défense des Anciens Combattants et
Prisonniers de Guerre et sa lutte pour la
revalorisation de la condition militaire.
Aboutissement d’une longue marche et d’une vie consacrée entièrement
au service de ses compagnons d’armes.
Avant
la guerre, il avait fondé et dirigé « le
Journal des sous-officiers(1928-1940) et collaboré
à plusieurs journaux, comme L’Ouest-Éclair, puis
après la guerre en 1950, en lançant « l’Indépendant
de Côtes-du-Nord » .
Annexe
–1.
Les détails de cet épisode électoral, vécus dans
les dernières années de la vie de Louis KERAUTRET,
sont décrits dans cette annexe.
Louis
KERAUTRET est décédé dans la région parisienne au
Kremlin-Bicêtre le 6 décembre 1976 à l’age de 80
ans.
Sources.
AD22- GENEARMOR- Rercensement.
Mémoires
de la Société d’Histoire et d’Archéologie de
Bretagne. Tome LXXXVII-2000. Actes du Congrès de
Saint-Nazaire.
Joseph Lohou ( 24 janvier 2010-3 décembre 2016)
Ascendance de Louis
Kerautret-Botmel.
Biographie de Louis Kerautret-Botmel
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