Le
travail de la terre
1-6.
– Le fumier
« Ne
remettez jamais à demain, ce que vous pouvez faire
aujourd’hui »
43-
Les tailles, leur dis-je, la paille, la balle, les
feuilles, les fougères, que l’on jette sous les
animaux ou dans les mauvais chemin, et qui viennent à
pourrir ;
ces choses-là, une fois décomposées, donnent
un excellent fumier.
Les
bêtes qui sont parfaitement nourries donnent un
fumier du plus fourni.
– Ce fumier est un engrais qui est
le meilleur du genre. Avec
ce fumier, le laboureur doit
s’enrichir ; s’il faut beaucoup de
fumier en terre, la terre, en retour, lui donnera
d’excellents produits.
Comme
je vous le dis :
« De
ce que l’on a fait
On
le récolte »
Avec
une terre toute faite de cette façon, un champ bien
fumé donne un blé de toute beauté.
44-
Il faut prendre de la peine avec le fumier afin
qu’il soit bien dru. Un tas de fumier ne doit pas être
dressé dans un endroit ensoleillé, ni sur un terrain
humide : il ne restera pas si dru, ni ne vaudra
pas grand chose, disons-le ainsi.
Un
tas de fumier doit être établi dans un endroit
ombragé et sur une surface dure. Il ne faut pas l’établir
dans un champ : il sera détrempé par la pluie ;
et ainsi, au lieu de devenir dru, dans certaines
parties du champ, il y en aura moins.
-
Couvrir chaque tas de fumier, ce qui ne coûtera pas
cher pour éviter que le purin ne puisse se verser
dans l’endroit prévu à cet effet- Le puisard du
purin sera fait de boue, et le tas de fumier amassé
à trois pas plus haut.
45-
Le tas de fumier monté près du trou à purin doit être
loin de….
(Auteur
inconnu) Le traducteur de service, breton de langue
maternelle des années trente, sollicite de la part de
ses lecteurs, indulgence et compréhension et autorise
vivement une meilleure translation,
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