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La Saga des Vauchel[1] .
Vers les dernières années du 17ème siècle, un certain Pierre
Vauchel ou Vochel est présent dans la petite cité de Callac. Sur son
acte de mariage avec une demoiselle Louise Le Gall de Callac le 26 août
1698, Pierre est dit maître écrivain de la paroisse de St François du
Havre de Grâce de l’évêché de Rouen ; ce lieu qui devint par la suite
la ville du Havre. Par quel hasard, ce normand bien né, parvint dans
cette petite localité de l’Argoat profond, et établit une longue lignée
de descendants, nous nous posons toujours la question.
Les ennuis de Pierre Vauchel en 1713.

Le Havre - Les fortifications
« Ce jour huitième de juillet 1698 furent fiancés Maistre Pierre
Vochel, maistre écrivain de la paroisse Saint François du
Havre de Grâce en l'évêché de Rouen et honorable fille Louise Le
Gal , mineure de feu Jacques... "
Bénédiction nuptiale par Messire François Le Merdy prêtre et curé de Botmel »
La descendance agnatique[2] de Pierre Vauchel.
1ère Génération
Entre 1700 et 1725, treize enfants dont huit vivants naissent de cette
union avec Louise Le Gall, fille de Jacques et de Catherine Le Gac,
marchands sur la place de Callac.
Pierre Vauchel ne tarde pas à intégrer le milieu des marchands et gens
de judicature[3] de la région et nous nous en apercevons quelques années
plus tard aux mariages de ses filles et fils Jean et Pierre que son
influence et ses relations ont été réelles.
En premier lieu, sa fille aînée Françoise qui en 1717 épouse un notaire
de Kergrist-Moëllou, Jacques Mahé, qui deviendra plus tard notaire
royal et apostolique[4] .
Son fils Jean, notaire, épouse en 1725 Marie Thérèse Lafargue, fille de
Jean, marchand de Bois de Maroux et Julienne Herpe, d’une famille noble
arrivée vers 1640 du Gers.
Suit sa fille Suzanne, qui un mois après son mariage en 1726 avec Pierre Thomas de Botmel, décède brusquement à l’âge de 21 ans.
Son quatrième enfant, Charlotte Julienne, filleule de l’épouse du
procureur fiscal, René Soreau, Charlotte Julienne Gallet, s’éprend d’un
beau cavalier du régiment du Roy, originaire de Riom en Auvergne, nommé
Michy dit St Michel. Ils se marient en 1734, mais le soldat préfère son
régiment, laisse son épouse et disparaît de la région.
Deux ans plus tard, en 1736, Charlotte Julienne est autorisée à se
remarier avec un marchand normand de Beauficel de l’évêché d’Avranches,
Thomas Le Jeune. Le couple s’installe comme marchands sur la place de
Callac, dont postérité à Botmel ; Jean Le Jeune qui s’installe à
Lohuec, Mathurin à Pontivy et Pierre François à Châteauneuf du Faou.
Marie, la quatrième fille épouse en janvier 1738 un notaire né à
Calanhel, Pierre Guillaume Fercoq, fils d’Yves, également notaire et
Demoiselle Marie Thérèse Bosquet ; cette dernière descendante de la
famille Floyd[5] . L’année 1738 fut pour Marie Vauchel, marquée de
tragiques évènements ; son mari, Pierre Guillaume décède brusquement
deux mois après son mariage en mars et sa fille Louise Toussainte, née
en novembre de la même année, trépasse début décembre.
Pierre Vauchel, le second fils épouse en 1737 Marie Le Borgne, fille de
marchands sur la place de Callac, Jean et Marguerite Jouan. Ils
s’établissent à Landugen, dans la maison prieurale, sorte de presbytère
où demeuraient autrefois les moines du prieuré, bénédictins de
Quimperlé et où naissent leurs sept enfants entre 1746 et 1758, quatre
filles et deux garçons, Mathurin et Yves. Pierre avait le titre de
maistre fermier et son influence s’exerça fortement sur les ha
bitants
du quartier.
La cinquième fille, Louise, née en 1723, épouse en 1750, Nicolas Guiot[6],
un maréchal des logis du régiment des Royal-Cravates en garnison à
Châteleaudren, originaire de Poissons en Champagne. Le couple n’aura
pas de descendance, Louise décède vraisemblablement en couches en 1754.
Nicolas Guiot se remarie l’année suivante avec Marie Yvonne
Bossard de Belle-Isle-en Terre. Le couple est à la souche d’une lignée
qui va fortement marquer la vie administrative et politique de la cité
de 1780 à 1896. Le cimetière de Callac, par ses monuments funéraires,
exhibe, encore à ce jour, l’importance de cette famille
Le troisième et dernier fils, Mathurin Julien, également notaire,
épouse en 1759 Marie Yvonne Thépault, fille de Nicolas, notaire à
Pestivien, manifestant ainsi traditions et mœurs de ce
milieu social, toujours soucieux de mésalliance possible. Deux filles
naissent à Callac, Marie Louise en 1760 et Marie Perrine en 1770, seule
l’aînée Marie Louise épousera en 1787 Guillaume Girault de
Kergrist-Moëllou.

Signature de Pierre Vauchel en 1733
2ème Génération.
2 A- Jean Vauchel et Marie Thérèse Delafargue à Callac.
De cette famille, naissent entre 1725 et 1748, treize
enfants, six garçons et sept filles, dont seules deux filles se
marierons, Marie Perrine avec un employé des mines de Poullaouën,
Georges Pérothey, un allemand d’Alsace, dont nous ignorons la
descendance ; puis Françoise Mathurine qui épouse un callacois de
souche, Yves Le Gars, notaire de son état. Cette lignée, issue de Jean,
voit donc disparaître le patronyme Vauchel.
2 B- Pierre Vauchel et Marie Le Borgne à Landugen
La descendance de Pierre et Marie Le Borgne à Landugen est de
loin la lignée la plus notable au point de vue descendance ; sept
enfants naissent de 1746 à 1758, quatre filles et deux fils vivants,
Jean et Yves.
3B-) Jean, le fils aîné né en
1745, se marie en 1766 avec Françoise Blanchard de Carnoët, fille
de Julien et Marie Tanguy, des ménagers influents du village de
Villeneuve avec particulièrement son beau-frère Jacques Blanchard qui
sera maire de 1808 à 1813 ; une filiation qui va se révéler au 19ème
siècle, riche de débats, de combats politiques et judiciaires
homériques dans cette cité de Carnoët.
Des évènements qui sont en cours de rédaction par une descendante
de cette famille, nous nous limiterons donc à n’en citer ici que
quelques extraits.
Jean quitte donc Landugen pour s’installer à la Villeneuve de Carnoët
où naissent uniquement deux enfants, François Marie en 1768 et Anne en
1770 avant son décès à 25 ans en janvier 1770 à Landugen dans la maison
familiale du prieuré[7] .
François Marie se marie à Duault en 1791 avec Marie Louise Moysan,
fille d’un meunier fort connu Grégoire Moysan et de Marie Anne Le
Bideau, décédée. Jacques Vauchel, son oncle et Marie Le Borgne, sa
grand mère, avec son beau-frère Jean Fraval, seront ses témoins
paternels de son mariage en absence du père disparu. Le couple
s’installe d’abord au moulin de Loguével, puis à celui de Kergroas où
naissent quatre enfants, deux garçons et deux filles, dans l’ordre
Marie Louise, Yves Marie, Jean François et Marie Jeanne. François
Marie, le père, décède brusquement à l’âge de 30 ans.
Anne, sœur de François Marie épouse à Carnoët Jean Fraval en 1789, puis
au décès de ce dernier, à Jean Salaün de Botsorhel en 1824.
3C-) Yves Vauchel, le cadet, de 10 ans plus jeune
que son frère Jean, sera le digne successeur de son père Pierre à
la maison prieurale de Landugen. Il se marie en 1785 avec Marie Louise
Pinson, une jeune veuve de 26 ans, mariée une première fois à 15ans
avec François Le Bonhomme de Plusquellec avec qui elle aura trois
enfants, tous trois décédés en bas âge. Sa mère, Marie Le Borgne et son
neveu François Marie, fils de Jean, seront les témoins
soussignants de son mariage. Quatre enfants naissent de cette union,
deux garçons et deux filles, seuls les deux aînés, Jean Marie et Anne
se marierons et de cette lignée surgirons la descendance des Vauchel
dans la région de Quimper jusqu’à nos jours.
Yves Vauchel, en cette fin de régime, il a 34 ans en
1789, participe activement à l’administration de la nouvelle
municipalité de Duault, dont il devint le premier magistrat élu en
1790, fermier-receveur du Prieuré et commissaire du Directoire. Dans le
dernier feuillet du registre de 1792, le 14 décembre, il note le départ
précipité du prêtre Yves Le Coz qui néglige de rédiger les bans du
mariage. Sa réputation de sincère républicain à la poursuite des
prêtres était notoire. Il fut à l’origine de l’arrestation du vicaire
de Bulat, Pierre Corbel originaire de St Nicodème. Il est encore maire
durant l’année 1794, l’an II de la République.
Le 18 ventôse et le 6 floréal de l’An IV (8 mars et 25 avril
1796), Yves Vauchel, commissaire du Directoire Exécutif de Duault est
acquéreur pour 9.360 francs de deux moulins : le moulin des Prés (Milin
ar Prat)sur la rivière de l’Hyère en Plusquellec et le moulin de
Pont au Roux (Milin Pont Rouz) sur le ruisseau de Pont-Hellou en
Duault, propriétés de la Famille Fleuriot de Langle et qui déjà en
location par Yves Vauchel.
Le commissaire Yves VAUCHEL se distinguait par son acharnement à
traquer également les Chouans, ainsi que leurs complices, autre¬ment
dit les habitants qui les protégeaient et les cachaient. La rumeur
courait qu’il avait acquis à bon compte la maison du Prieur, le moulin
de Keramelin, où il grava son nom dans la pierre du bief au-dessus des
tournants[8], et celui de Bourgneuf, qui avaient été séquestrés au profit
de la Nation.
En 1798, en l’an VI, il achète, comme bien national, le château
et la métairie de Rosviliou[9] appartenant à la famille émigrée
Fleuriot de Langle[10] , puis revendu en 1804 à Barthélémy Desjars[11] ,
négociant à Guingamp et prête nom de la famille de Kerouartz. Malgré
toutes nos recherches, nous n’avons pas trouvé le décès d’Yves Vauchel.
Curieusement, il a laissé une trace dans un document classé à la
Bibliothèque de la ville de Rennes, sous la cote : 46322.
3ème Génération
4B- Les Vauchel de Carnoët.
Jean François Vauchel, fils de François Marie et de Marie Louise Moysan
se marie avec Marie Anne Guillemette Paul en 1824. Le couple s’installe
au village de Quénéquillec, près de la chapelle de St Gildas, où
naissent trois enfants, François en 1825, Anne Marie en 1827 et Marie
Perinne en 1829. A la naissance de cette dernière, à la mi-mai, son
épouse Guillemette, sans doute victime d’une fièvre puerpérale, décède
le 4 juin.
Il se marie deux ans après, à Berrien en 1831, avec Anne Lacoste, sans postérité.
Jean François est personnage influent et cultivé ; très intéressé
par la politique, il est élu maire de Carnoët en 1834, puis membre du
Conseil d’Arrondissement en 1848. Il est très proche du maire de
Callac, Pierre Yves Marie Guiot, en raison d’un lointain lien familial.
Le grand père de Pierre Yves, Nicolas avait épousé en premières noces
en 1750, une grande tante de Jean François.
Les ennuis de Jean François au sein de la municipalité débutent par les
franches contestations du nouveau notaire de Carnoët, François Joachim
Raoult, qui accuse Jean François Vauchel de malversation dans la
conduite de l’administration de la commune. Les opposants politiques de
Jean François, et il y en a comme dans toute commune, sous la conduite
du notaire notent que le maire protège et favorise ses amis. Ils
arriveront à leur fin en 1851 et 1852, les années où Jean François
passe en justice et est démis de ses fonctions de maire pour crimes de
corruption et concussion[12] en septembre 1852.(Article d’une consœur
à paraître)
Quant au notaire François Joachim Raoult, il est condamné par la Cour
d’assises en 1851 pour faux en écritures dans ses fonctions d’officier
public. Mais revenons aux Vauchel.
Des trois enfants de Jean François, Anne Marie est la première à
prendre mari en 1843, elle a à peine 16 ans ; son mari est Guillaume
Fraval de Carnoët. Pour le mariage de sa fille, citée comme «
demoiselle » sur l’acte, Jean François, maire, laisse son
adjoint, Alain François Le Bourhis, célébrer la cérémonie. Guillaume
Foucat, décède en 1855, sans descendance connue et Anne Marie épouse en
1856, Jean Marie Le Noan de Plusquellec.
Son aîné, François, se marie en 1854 à Plusquellec avec Anne Marie Le
Corre et ce fils fera également une carrière politique comme son père,
mais avec bien moins de fâcheux évènements, comme nous le verrons
ci-dessous.
3C- Les Vauchel de Duault.
Jean Marie Vauchel, né en 1786
à la maison prieurale de Landugen en 1786, épouse au Moustoir(22) en septembre
1817, Marie Anne Alexise Le Foll, originaire de Scrignac(29). Jean Marie et
Marie Anne s’installent comme meuniers à Carnoët, un métier que Jean Marie
avait sûrement appris, soit au moulin du Bourgneuf ou à celui de Keramelin qui fut des propriétés paternelles au début des années 1800.
Ils ne restent que peu de temps à Carnoët et les voilà de retour au Moustoir où
naissent leurs 12 enfants, d’abord au village de Kerpuns, puis au grand moulin
de Stang ar Vran (L’étang du corbeau), sur le ru qui aujourd’hui alimente le
Canal de Nantes à Brest. Il y décède en
1837 à l’âge de 50 ans. Son épouse, Marie Anne Le Foll, se remarie aussitôt en
1838 avec un veuf du village de Keristin en Carnoët, Julien Paul, également
veuf de Louise Connan. Le cousin Jean
François Vauchel, maire de Carnoët, signe l’acte de mariage. Marie Anne Le Foll
décède en 1857 à Callac.
Sur les 11 enfants vivants, porté actuellement à notre connaissance, seul le
dernier enfant, Pierre Louis Vauchel, né en 1833, prendra épouse à Quimper en
1863 avec Anne Marzin, originaire de Laz(29). Il avait alors quitté Le Moustoir
pour exercer un emploi à la ville de Quimper.
5ème
Génération.
A- Le dernier Vauchel de Carnoët.
François
Vauchel, né en 1825 au village de Quénéquillec, épouse à Plusquellec en 1854
Anne Marie Le Corre. Il appartient à une famille qui vient de subir affronts et
camouflets dans la personne de son chef et père, Jean François au cours la
période 1850-1852, obligé d’abdiquer de
ses fonctions de maire et de conseiller d’arrondissement dans une affaire de
concussion.
Mais c’est mal connaître le personnage de François qui veut à tout prix relever
la notoriété de la lignée Vauchel en s’engageant également en politique.
En
1867, lors du renouvellement d’un conseiller d’arrondissement du canton de
Callac, M. Jacques L’Hélias de Calanhel, décédé, il se porte candidat, soutenu par le maire et
notaire de Callac, Pierre Yves Guiot. Mais il trouve sur son chemin le
sous-préfet de Guingamp, Geffroy de Vieuxville, qui dans une lettre adressée au
préfet du département, M. Demange, porte sur lui un jugement défavorable :
« Quant à Monsieur « DEVAUCHEL »(sic),
cultivateur à Carnoët, c'est un paysan riche, assez intelligent et ayant une
certaine instruction, mais peu convenable pour faire un conseiller
d'arrondissement, et dans une position de famille telle qu'il ne saurait être
accepté tout en n'étant pas responsable des fautes des siens, ainsi son père,
ancien Maire de Carnoët, a été révoqué
de ses fonctions et a passé en cours d'assises ; une de ses cousines a aussi
passé en cours d'assises sous l'inculpation d'assassinat de son mari. »
Malgré
l’opposition du sous-préfet et de son informateur callacois, le notaire Joseph
François Binet, briguant également la fonction de conseiller, François Vauchel,
est largement élu en 1867, et le sera de nouveau jusqu’au scrutin de 1885.
Entre-temps, il occupera la tête de la mairie de Carnoët de 1877 à 1884,
succédant ainsi à son père Jean François, qui le fut de 1834 à 1852, date de sa
« démission ». François décède en 1893 à Carnoët.
Sa fille, Anne Marie, née en 1863, épouse en 1886 un riche
cultivateur-propriétaire de Callac, Yves Louis Marie Débordès, qui succédera
comme maire de Carnoët à son beau-père François. Le couple se fait construire
vers 1894 une maison au village de
Goashenry en Carnoët, sur le chemin de Plourac’h et à 800 m. de Quénéquillec,
le lieu de naissance de son arrière-grand-mère, Françoise Blanchard, en 1744. Ils
auront quatre enfants, François
Louis Marie, mort pour la France en 1914, Yves
Marie en 1891, Louise Marie en 1874, et Joseph Clément Marie en 1895 et décédé
l’année suivante. Nous trouvons
le
couple au recensement de 1906, sans leurrs enfants ; ils ont ont tous
les deux 43 ans et une domesticité relativement nombreuses pour
l'époque : quatre valets de ferme et deux domestiques femmes.
Anne Marie Vauchel restera ainsi dans la
région, la seule descendante de cette longue lignée.
B- Les Vauchel à Quimper.
Comme
nous l’avons décrit dans le paragraphe précédent, Pierre Louis Vauchel quitte le
bourg du Moustoir pour la ville de Quimper vers l’année 1855, il a 22 ans et
trouve un emploi à l’asile Saint Anathas,
une division de l’hôpital civil de la
ville, tenu par les religieux.

Quimper-La
vieille place.
Après
son mariage en juillet 1863 avec Anne Marzin, il est témoin de l’arrivée du
chemin de fer à Quimper en septembre 1863. L’inauguration de cet évènement est
l’occasion, le 7 septembre, d’une grande fête présidée par les personnalités
locales, dont le Baron Richard, préfet du Finistère et de l’évêque, Monseigneur
Sergent qui bénit la gare.
Quatre ans plus tard, c’est la naissance de son
fils Joseph Marie en 1867, puis au décès de son épouse Anne Marzin en
1874, il quitte son emploi à l’hôpital
pour rejoindre la compagnie de chemin de fer d’Orléans. Cette même année et
assez rapidement, il épouse Marie Anne Noury, originaire de Plonévez-du-Faou,
qui élèvera leur seul enfant, Joseph Marie.
6ème génération.
Joseph Marie Vauchel, enfant unique, après ses études, devient clerc d’avoué
dans une étude quimpéroise et épouse une institutrice originaire de Châteaulin à
Quimper en 1893, Louise
Marie
Le Febvre. Joseph Marie quitte Quimper pour Pont l’Abbé en 1895 et devient
huissier avec une jeune fille de Tréffiagat,
Marie Jeanne Nicolas. Nous retrouvons au mariage le père du marié, Pierre Louis
Vauchel, 67 ans, propriétaire habitant
Quimper.
Épilogue.
Nous
sommes en 1900, 110 ans nous séparent de cet évènement et de la présence des
Vauchel dans le département du Finistère. Nos recherches sont restées vaines
pour retrouver ce patronyme relativement rare au 20ème siècle.
Cet article est paru dans le Revue d'Histoire et d'Archéologie des Cantons d'Argoat sous le N° 55 du 1er semestre 2011.
Joseph Lohou.(déc.2011)(janvier 2012)(avril 2012)
Agnatique, d’Agnat, terme
de droit romain, membre d'une famille ; collatéraux descendant par mâles d'une même souche masculine. ♦ Les plus proches parents par mâles qu'on appelle
agnats,
Famille FLOYD, Rolland Floyd, catholique passé en Bretagne en 1610 après la Conspiration
des Poudres(1605), acquéreur de Rosneven en Pestivien en 1633. Naturalisé
français à Nantes en 1635.
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