Callac-de-Bretagne

LA FAMILLE  DE NéVET 

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Leur habitation

Près du confluent du Stéir et du ruisseau de Pencran se blottit, sous quelques grands arbres aux puissantes ramures, le manoir de Loscoat (la queue du bois), modeste demeure qui garde encore, derrière une façade en pierres de taille du 18° siècle, des constructions plus anciennes avec arcs en accolade et baies moulurées. Au-dessus de la porte, deux écussons ovales en ronte-bosse ont été martelés. Derrière la maison s'élève une petite cour carrée contenant l'escalier. A droite dans la cour, est la chapelle à trois pans et au monogramme pieux qui timbre sa porte cintrée. L'intérieur sert de cellier. Deux piliers de granit, tout drapés de lierre et de ronces, émergent encore dans un champ voisin, indiquant l'entrée d'une longue rabine disparue, qui menait du manoir au chemin de Troheir 

Devise et blason.

Blason : « D'or au léopard morné de gueules » 
Devise : « Pérag ? » (Pourquoi ?) .

Leurs possessions.

Seigneur de Névet, de Coatnévet, de Kergouréden, de Kerlédan et de Langolédic (en Plogonnec), de Lezargant (en Plonévez-Porzay), de Kerdaoulas (en Dirinon), de Kerhoënt (en Minihy de Léon), de la Grée (en Nivillac), de Kermabilo(u) en Botmel, de Kergos, de Beaubois (en Bourseul), de Pouldavid (en Ploaré), du Plessix-Gautron (en Sévignac) du Verger-au-Coq (en Saint-Germain-sur-Ille), de l'Escoublière (en Caulnes), de Launay (en Brélévenez), de Kergolléau (en Plouézec), du Rest.

 Les membres de la famille

En 1420, le manoir de Lescouet appartenait au sieur DE NÉVET.
Noble à la réformation de 1426 : le sieur DE NÉVET a un métayer exempt à Loscoat qui n'est pas manoir.
A la réformation 1536, le manoir de Loscoat appartient au seigneur DE NÉVET.
En 1665 le manoir de Loscoat appartient à noble homme Pierre LE SODEC .


  Notes.

"
Les gens du peuple de Basse Bretagne n'ont jamais cessé de reconnaître dans les nobles de leur pays des enfants de la terre natale ; ils ne les ont point haïs de cette haine violente que l'on portait ailleurs à des seigneurs issus de race étrangère ;et sous les titres féodaux de baron et chevalier, le paysan breton retrouvait encore les tierns et les machtierns du temps de son indépendance ; il leur obéissait avec zèle, dans le bien commun comme dans le mal, par le même instinct de dévouement qu'avaient pour leurs chefs de tribus les Gallois et les montagnards d'Écosse."

Extrait du livre de Théodore Hersart de la Villemarqué- Le Barzaz Breiz- Chants populaires de la Bretagne recueillis, traduits et annotés.- Élégie de Monsieur de Névet. p 316 à 321?
Édit. François Maspero-Paris-1981

 

 


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