Callac-de-Bretagne

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                        Les photos de Saint Jean de Landugen

Sculpture sur sablière[1]  Sculpture sur sablière Calvaire du 17° siècle et croix du19° siècle Christ en croix, bois polychrome, fin 15°siècle

Décollation de saint Jean- Peinture[2] Décollation de saint Jean-Baptiste[3] VIERGE de l'ARBRE de JESSÉ[4] Niche avec statue

Ange en bois polychrome Ange en bois polychrome Statue,  bois polychrome Maison du Prieuré[ 6)


Sablière du transept nord [7] Personnage de sablière Personnage de sablière avec décors fleuris Statue de saint,  bois polychrome

Statue de saint Benoît,  bois polychrome Statue de saint PAUL,  bois polychrome Vierge,  bois polychrome Statue de vierge priante en kersanton

Sainte Anne éducatrice [8]

Sacraire[5] ou Tabernacle
du 16° siècle

Tombe récente (1832) [9]
Tombes du cimetière

 
Bras reliquaire[10] Détail de la Vierge de l'Arbre de Jessé Décollation de Saint Jean Baptiste(Mouez Argoat N°6 juin 2008)  

Notes
[1]Sablière –  Longue poutre horizontale qui supporte d'autres pièces de bois de la charpente.
[2]Peinture de Taddeo Zuccaro(1529-1566) -Musée de Caen(Cette peinture ne figure pas dans la chapelle)
[3]Chef de saint Jean Baptiste- présentée sur un plateau - Haut-relief de bois polychrome de 36 x 33 cm classé aux Monuments Historiques en 1981 sous le n° 22050505.
Pour des raisons de sécurité, cette sculpture est maintenant conservée dans un coffre de banque.
Notes : Sujet prisé par les sculpteurs de la fin du Moyen-âge, l'épisode biblique de la décollation de saint Jean-Baptiste est utilisé par les pénitents noirs qui confient à la statue les âmes des condamnés à mort qu'ils assistent. On prête à ces statues des vertus curatives, et des pèlerins atteints de migraines peuvent appuyer le front contre le crâne posé sur l'autel. La sculpture de la chapelle saint Jean accuse une influence du gothique tardif germanique par son expression pathétique, tout en évoluant, par le traitement de la chevelure, les Saints John's Heads d'albâtre fabriqués par les ateliers britanniques de Nottingham.
Il ne reste, en Bretagne, que trois oeuvres identiques, celle de Landugen, Plélo et Plévin. C'est l'emblème des confréries de la Miséricorde et des Pénitents noirs. Cette tête impressionne par l'horreur rutilante du cou tranché net, la savante distribution de la pilosité, la pétrification des traits. Une tête similaire fut volée à la chapelle de Burthulet en Saint-Servais en 1968.
Décollation, subst. fém. Vx. [En parlant d'une pers.] Action de couper le cou. La décollation de saint Jean. Résultat de cette  action.
[4]Vierge de l'arbre de Jessé- Statue en bois polychrome du 16° siècle de 120 cm de hauteur, référence 22050503(MH)
Vierge à l'Enfant debout sur l'ensemble de Jessé et d'une représentation semi-humaine. L'ensemble est posé dans le chœur, sur une large console en pierre. H : 1,68 m, bois, polychromie écaillée. Il manque une pièce de bois à gauche du groupe en arrière de Jessé et à 1a droite de la représentation semi-humaine. Représentation semi-humaine : buste redressé, derrière Jessé allongé, dessous du tronc de l'arbre, ce qui cache la partie inférieure du corps." à gauche légèrement rejetée en arrière. Visage rond au front dégagé, orné d'une longue chevelure noire. Trace des cornes en haut du front. Elle tient une pomme dorée dans la main droite levée. Torse nu et rond. Le tronc de l'arbre émerge du thorax de Jessé couché dont les jambes fléchissent en sens inverse de la représentation semi-humaine. Il se divise en  deux branches qui soutiennent le socle de la Vierge. La tête de Jessé et celle  de la représentation semi-humaine relevées des deux côtés du socle à la  même hauteur, dessinent la forme d'un croissant.
JESSÉ est l'ancêtre des rois d'Israël, de la Vierge et donc du Christ. Cette statue simplifiée par rapport aux représentations sur vitraux où figurent les rois d'Israël, comporte, sous les pieds de la Vierge à l'Enfant, une représentation de JESSÉ endormi et d'Eve tenant la pomme. Le croissant de lune est celui de l'Apocalypse.
Sources.
Le Patrimoine des Communes de France.
(Flohic Éditions, 10, Bd de la Bastille, 75012 Paris)
[5] Sacraire du XVI° siècle -
Note explicative : Petit placard mural servant à conserver la réserve eucharistique. Il est placé à côté du maître-autel et ferme à clef. C'est une des formes anciennes du tabernacle.
[6] Maison du Prieuré- Édifice en rénovation en janvier 2006- Un écusson martelé au-dessus de la porte d'entrée devait porter une marque ou un blason quelconque.
[7]La sablière portait autrefois sur la gauche une personnage féminin à la poitrine dénudée. Cette sculpture fut supprimée à la demande, dit-on, de Fiacrette BAHEZRE, Dame de Kerfichant et Rosviliou, épouse de Claude FLEURIOT.
[8]Sainte Anne éducatrice, encadrée de la Vierge Marie et son fils Jésus
Statue de sainte Anne en bois polychrome du XVI° siècle-
Notes : Sainte Anne est traditionnellement représentée est train d'apprendre à lire à la Vierge qui est ici de la même taille que son fils Jésus.
[9] Tombe récente : "Ci-gît...mort... EL : RL... 1832"
[10] Bras Reliquaire : un morceau de relique du corps de saint Tugen, est proposé à la vénération des fidèles. Elle peut être aperçue par une petite ouverture pratiquée dans l’avant bras.

L'arbre de Jessé et la démone par Jean Paul Rolland.
Sources.
SPREV22 (Sauvegarde du Patrimoine Religieux en Vie) - Les journées découvertes du patrimoine en juin 1999-Jean-Paul ROLLAND - Kerrolland 22160 Maël-Pestivien.

                                                          Joseph Lohou (février 2006)
                                                                                                  (Mise à jour août 2012)

              


 
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