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Jean François HUON, avocat, conseiller général, sous-préfet de
Guingamp et député.
Jean
François HUON, naît le 21 juin 1821 à
Plougonver, fils de François et Anne LE CAM.
Après des études de Droit, il s'inscrivit comme avocat au barreau
de Guingamp.
Élu conseiller général républicain des Côtes-du-Nord,
il fut nommé sous-préfet de Guingamp sous Adolphe CRÉMIEUX
du 10 septembre 1870 au 23 avril
1871.La Troisième
République venait d'être proclamée
le 4 septembre 1870, deux jours après la défaite militaire
de l’Empire à Sedan, la Troisième République
s’installait dans des conditions difficiles. avec
un gouvernement provisoire de la Défense Nationale du général Louis
TROCHU. Jean François HUON avait eut comme prédécesseur
en tant que sous-préfet, M. Édouard Anatole Paul PERIN, du
16 mars 1870 au 10 septembre 1870, puis M. Victor de
POMPERY succéda à Jean François HUON, le 24 avril 1871.
Jean François HUON fit une première tentative infructueuse, le 8 février
1871, pour devenir représentant de ce département, et
obtint, sans être élu, 19 650 voix(106 800 votants). Il échoua
encore, le 20 février 1876, dans la première
circonscription de Guingamp, avec
5 946 voix contre 6 278 à l'élu conservateur, M de
FAUCIGNY-LUCINGE ; mais cette élection ayant été invalidée
par la majorité, un nouveau scrutin (27 août 1876) donna 6
324 voix à M. HUON, qui fut élu, contre 5 834 au député
sortant (12 173 votants, 16 123 inscrits. M. HUON siégea à
gauche et fut des 363. Il se représenta, comme tel, après
la dissolution de la Chambre, échoua encore, le 14 octobre
1877, dans le même collège avec 5 787 voix contre 7 323 à
son ancien adversaire, devenu le candidat officiel de
l'administration. Mais
Jean François HUON bénéficia comme précédemment
d'une nouvelle invalidation de son concurrent, et redevint député
de Guingamp, le 14 juillet 1878, avec 6 344 voix (7 883
votants, 16 355 inscrits). Avec la majorité républicaine
modérée, il soutint le ministère DUFORT et mourut à
Paris le 18 juin 1879 au cours de la Législature.
Son fils Jean François HUON, né en 1860,
après des études de droit, refusa de suivre la
carrière de son père et s’établit comme cultivateur à
La Chapelle Neuve, Il épousa à Callac en 1896, Louise GUIZOUARN de
Plusquellec, et ce
fut l’origine d’une lignée de HUON qui s’établirent
à Callac au début des années 1900.
Citons Jeanne l’aînée qui devint Mme Yves STÉPHAN, Jean
François, dit « sou » qui maria Marie PRIMAT,
Angèle se maria avec Marcel LE RONCÉ, Maria avec Joseph TRÉGOAT,
Yves, le doyen actuel des callacois avec Pascaline BOURDON,
Yvonne avec Pierre BOUCHER et enfin Alice avec Pierre LE
MOIGNE.
Joseph Lohou (déc. 2005)
Sources.
AD22- série M - art 285
Les Parlementaires Français de 1789-1983.(http://www.assemblee-nationale.fr/histoire)
CARAN-Paris- Dossier Jean François HUON-cote :
P/1b1/162/B