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Callac-de-Bretagne |
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Jérôme Alexandre Guillaume GUIOT -
Informations de M. François LAURENT, de Brest descendant des GUIOT.
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Né le 26 janvier 1760 à Botmel-Callac.
· Études au petit séminaire de Plouguernével, puis au collège de Saint Brieuc
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Étudiant en Droit à Rennes par bénéfice d'âge entre janvier et juin ou
juillet 1784 ; il se fit licencié en Droit et il fit reçu avocat en
Parlement.
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Il avait assisté son père, puis de 1780 à 1784, le procureur fiscal
Jacques LE ROUX (son futur beau-frère) dans leurs travaux juridiques.
· Nommé Procureur fiscal de Callac et notaire à l'été 1784.
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En 1789, il contribue à la rédaction des cahiers de Doléances de Botmel
et de Callac, puis à la formation de la. milice nationale de Callac
dont il deviendra le commandant.
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En 1790, il participe à la Première Fédération de Pontivy et est nommé
suppléant pour la deuxième, puis député de la Garde Nationale à la
Fédération générale à Paris (Fête de la Fédération de juillet 1790.
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Élu en 1790, juge suppléant au Tribunal du District de Rostrenen, il
s'installe dans cette ville dès la mise en place du Tribunal (déc.
1790) et prend aussitôt à la mort du juge Le Baron la place de
quatrième juge. Il devient ? deuxième juge du Tribunal de district
(c'est à dire son vice-président) au cours des élections ayant suivi la
proclamation de la république.
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En 1791, il était entré dans la garde nationale de Rostrenen et
probablement avait adhéré à sa création à la Société des Amis de la
Constitution.
· En 1792, il est aussi élu « notable » dans la municipalité de Rostrenen.
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En mai 1793, il s'enrôle dans le bataillon formé pour la défense de la
Loire-Inférieure et de la Vendée, part défendre la ville de Nantes
attaquée par les Vendéens et en revient fin juillet 1793 à Rostrenen.
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Dans les règlements de compte qui suivent à Rostrenen la crise
fédéraliste, il fait scission avec les Jacobins de la Société des Amis
de la Constitution et crée (avec plusieurs autres la « Société
Républicaine régénérée des Sans-Culottes de Rostrenen », qui fait
casser par le représentant Prieur de la Marne, en mission dans l'Ouest,
le comité de surveillance émanant de la municipalité. Il est nommé dans
le nouveau comité de surveillance (Comité Révolutionnaire) qui ne
semble pas avoir été renouvelé par la suite. Tout ceci en octobre et
novembre 1793. Il reste toujours juge au Tribunal, notable à la
municipalité, sergent de la Garde Nationale.
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Vers le 21 décembre 1793, il est appelé à siéger comme juge au Tribunal
criminel du département à Saint Brieuc pour trois mois.
· Vers juin ou juillet 1795, il revient à Callac, où il est nommé Juge de Paix.
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Après environ six mois, il est nommé agent municipal de Callac, dans la
municipalité du canton de Callac. Il sera réélu dans cette fonction en
l'an 5, mais les élections étant annulées dans le département, JA GUIOT
demande une commission de notaire, en même temps qu'il se lance dans
une campagne électorale sur le thème du domaine congéable dont il prône
la suppression, comme il l'a toujours fait depuis la Fédération de
Pontivy de janvier 1790, voire depuis les cahiers de doléances de 1789.
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Au printemps, vers le mois de mars, il est appelée à siéger à Saint
Brieuc comme juré au tribunal criminel de la ville, puis participe en
avril à l'assemblée électorale de département à Saint Brieuc, au cours
de laquelle il est élu député au Conseil des Cinq Cents pour deux ans.
A ma connaissance, il est le premier callacois élu député (à part LE
DENMAT -KERVERN, né à Callac, qui avait été député du Finistère). Au
cours de son mandat, il participe à quelques commissions, intervient
auprès de ministres ou du Directoire, et tente surtout d'obtenir le
retour de la loi de 1792 sur le domaine congéable (ce pourquoi il
s'exprime au moins deux fois à la tribune des Cinq-Cents, quoique les
tables du Moniteur n'en parle pas). Il s'exprime aussi sur la
localisation de l'École Centrale de Saint Brieuc au Cinq-Cents, deux
jours avant le coup d'État de Bonaparte.
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Aucun député des Côtes-du-Nord aux Cinq-Cents, n'ayant été placé dans
l'une des assemblées du Consulat, JA GUIOT revient à Callac. Nommé
conseiller général des Côtes-du-Nord, il en démissionne immédiatement
et n'y siégera jamais. Il est néanmoins nommé président de l'assemblée
du canton de Callao (qualité en laquelle il n'ira pas assister au
couronnement de Napoléon) et président de I `assemblée électorale de
l'arrondissement de Guingamp. Cette assemblée l'élit par deux fois
candidat au corps législatif (la première fois en 1803, puis en 1808).
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Si j'ai bonne mémoire, il était notaire lorsqu'on le nomme maire de la
ville, vers la fin 1807, ne prenant ses fonctions que début 1808. Il
est aussi nommé notaire-certificateur de son canton.
· Il meurt après la Première Restauration le 15 septembre 1814.
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J'omets beaucoup de choses, mais je rédige de mémoire, beaucoup
d'aspects intéressants en fouillant (relations avec les EVEN, 1793,
députation au 500, Moreau, etc…
Joseph Lohou (novembre 2016)
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