|
Callac-de-Bretagne |
|
Page
Retour
LE CANTON DE CALLAC DANS L’ALMANACH DU COMMERCE DIDOT-BOTTIN(1894)
C’est en
1796, à Paris, qu’est fondée la Société de l’ALMANACH DU COMMERCE. En
1797 paraît le nouvel ouvrage auquel Sébastien BOTTIN (1764-1853) lèguera son
nom. La famille DIDOT reprend l’entreprise après sa mort. En 1881,
DIDOT-BOTTIN est constitué en Société Anonyme au capital de sept millions et
demi de francs. La société, qui est cotée en Bourse, emménagera au square de
l’Université dont une partie prend en 1929 le nom de « rue Sébastien-Bottin ».
Aujourd’hui encore un bas relief illustratif à la gloire de l’Almanach orne
le croisement des rues Sébastien-Bottin et de l’Université.
Au fil des décennies DIDOT-BOTTIN ne cesse d’élargir ses activités et
entreprend une croissance externe qui conduira à sa profonde transformation, à
la cession de l’entreprise BOTTIN et à l’affirmation d’une vocation
nouvelle pour le Groupe DIDOT-BOTTIN.
http://www.didot-bottin.fr/
Carte des Côtes-du-Nord extrait du Dictionnaire Larousse de 1909 -
L'almanach
Didot-Bottin de 1894.
Voici le
préambule que rfmx@voila.fr (personnalité
dont nous ne connaissons que son adresse E-mail) a inscrit sur son site et qui
nous a permis de développer ces quelques lignes qui nous font découvrir les
Côtes-du-Nord et le
canton de Callac en cette année 1894.
"C'était dans les années
1980. Un jour, alors que j'étais allé porter quelques rebuts à la décharge
municipale du village, je vis dans un coin, de vieux livres qui
s'effeuillaient. Le vent faisait tourner les pages et quelques unes
s'envolaient. Mon épouse attirée par les livres me dit que c'étaient de très
vieux bouquins et qu'il serait intéressant de les récupérer. Ennuyé, je
refusais mais après son insistance je pris le livre qui me parut dans le
meilleur état et je l'apportais au grenier où il resta jusqu'à ces dernières
années. C'était un vieux bottin de l'année 1894. (Je regrette aujourd'hui de
ne pas m'être intéressé aux autres livres)
Ces dernières années, alors
que je me plongeais dans la généalogie, il me vint l'idée de consulter ce
fameux bottin. Quelle fut ma surprise de retrouver le nom de certains de mes ancêtres;
de plus, le métier qu'ils pratiquaient y était mentionné. Je découvris
par la lecture de ce document, leur vie, leur activité, presque une image
vivante de cette époque. Alors, pourquoi ne ferais-je pas partager
cette intéressante découverte ?... D'où la naissance de ce site "
|
(1)Callac,
qui compte en 1894 ,3418 habitants est relié par chemin de fer à
Guingamp distant de 31 km. La ville possède un bureau de poste avec
télégraphe ainsi qu'une perception. Le maire, pour deux ans encore ,
est Paul Marie Pierre GUIOT, notaire. Jean Marie Désiré LE FALHER,
originaire de Vannes, officie comme juge de paix de 1885 à 1908, il
est originaire de Vannes dans le Morbihan et Callac a un avocat du
nom de De CADENET , d'origine inconnue. Les deux notaires en place, sont
le maire, Paul GUIOT(voir Les GUIOT de Callac) et Charles LE GOAZIOU,
qui a épousé Francine LE BIHAN, fille de son prédécesseur,
Laurent LE BIHAN. Charles LE GOAZIOU, originaire de Lannion,
disparaîtra tragiquement en 1899, à la suite de difficultés
professionnelles. Pour la petite histoire, Charles LE GOAZIOU était le
grand-père maternel du fameux hobereau chasseur et pêcheur, Maurice HANES(1898-1963).
Son successeur fut François LE BOZEC, originaire de Plouguernével et
marié à Francine HERPE.
Citons dans les huissiers de paix, Pierre Sylvestre LE CAM, adjoint au
maire et qui succéda à Paul GUIOT et LE BOURHIS, ancien notaire, originaire du Finistère.
Nous trouvons ensuite deux marchands de bois, l'un François TRÉGOAT,
originaire de Rospez et ex-agent voyer à Callac en 1880, époux de
Marie Gabrielle LE RUDULIER, fut le père d'Arsène TRÉGOAT, bien connu
à Callac comme médecin et dont une rue porte encore son nom. |
(Suite2)
Le second marchand est François Louis TRÉMEL, originaire de Glomel,
époux de Joséphine QUÉRÉ, fille d'Olivier, médecin à Callac.
Comme charron, citons Henri RUMEN, d'une famille de Lannéannou,
mécanicien, serrurier, garagiste et père de Job RUMEN et grand-père
d'Henri(°1931).
La ferblanterie à Callac est tenue par la famille PINSON, Louis marié
à Pauline LE PEUCH et Pierre, dont une carte postale les représente
devant leur enseigne, au haut de la rue des Portes.
Plusieurs tanneurs établis au Costang et sur l'Hyère près de la gare,
une famille LE GUILLOUX et Louis Marie LE TROADEC, époux de Marie
Yvonne LAGATTU, ce dernier fils d'Onésime LE TROADEC, d'une famille de
tanneur et originaire de la ville de Corlay.
|
(Suite 3)
Deux médecins
exercent à Callac à cette époque, le premier d'une très vieille
famille callacoise arrivée de Saint-Puy du Gers vers la fin du 17°
siècle, Jules Benoît Marc DELAFARGUE(° Pleurtuit 1823) fut médecin
de 1856 à 1899 ; lui et son épouse Marie Françoise LE GUEN,
originaire de Lanvollon, sont enterrés au cimetière de Callac dans une
tombe à l'entrée carrossable. A droite du côté mur, une tombe
élevée de pierre blanche, mais dont les noms sont presque effacés. Le second, François Joseph Olivier QUÉRÉ, fils d'un
autre médecin Olivier, originaire de Pommerit-le-Vicomte. François
Joseph fut maire de la ville de 1912 à 1919 pendant la grande guerre.
En 1984, un seul
pharmacien établi sur la place du Centre, Louis Adolphe LIÉGARD,
beau-frère du médecin François Joseph QUÉRÉ. Il exerça de 1877 à
1915.
|
|
A
Bulat-Pestivien, le manoir de Rosnéven est tenu par la famille de
TROGOFF.
|
|
Les quatre manoirs de
Carnoët sont dans l'ordre d'importance :
-Kerauterm; à la limite de la forêt
de Fréau occupé depuis plusieurs siècles par la famille de Kerauterm.
- Kerhayet, à la limite de la commune de Plusquellec.
-Quénéquillet, situé près de la chapelle St Gildas et son camp
romain.
-Quilliguern, situé au sud-est du bourg de Carnoët.
A Saint-Servais, le manoir de Kerbournet qui avait appartenu à la
famille de Saint-Prix de Morlaix, et particulièrement à Émilie Barbe
GUITTON, épouse de Charles de Saint Prix.
En 1900, le propriétaire était Yves Charles André Marie de BRICEY,
docteur et conseiller général du canton et son épouse Maria Eugénie
CANAL COUBRÉ de SAINT-LOUP.
Vers 1930, le manoir fut démonté pierre par pierre et reconstruit sur
la commune de Plougastel-Daoulas.
|
|
Sénateurs
- Charles Marie HUON de PENANSTER(° Lannion 1832-
+Ploubezre 1901), député de 1876 à 1881,
sénateur de 1886 à 1901, fils de Pierre HUON,
notaire à Lannion et de Danielle Caroline EVEN,
fille de Joseph Laurent EVEN,
maire de Callac de 1812 à 1828.
|
Sources.
http://bottin1894.site.voila.fr/accueilbottin.htm
Joseph Lohou(juin 2007)(Maj octobre 2009- Maj. janvier 2017)
|
|
© Tous Droits Réservés (Joseph Lohou) |