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Callac-de-Bretagne |
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EGLISE Saint
LAURENT de Callac
Historique : La ville de Callac, actuelle, située sur
un promontoire dominant la rivière Hyères possédait au 12` siècle un château
fort rasé en 1619 par décision de Richelieu. Elle dépendait de la trêve de
Botmel, paroisse de Plusquellec. En l'an III (1795), Callac devint le siège de
la municipalité après de nombreux tourments. La vieille église trèviale de
Botmel (I6è siècle) au cours de la Révolution subit de nombreux dégâts; vers
1860 le conseil de fabrique sollicitait la municipalité pour la construction
d'une nouvelle église. Près des « halles » actuelles se trouvait la
petite chapelle Ste Catherine qui servait à dire la messe le dimanche et
quelque fois des services aux défunts pendant la semaine.
En décembre 1869. un
premier projet de l'architecte M Guépin est retenu. Il comprend la construction
de l'église et d'un presbytère ; mais des difficultés financières apparaissent.
L'architecte ajourne la construction de la flèche et de l'une des deux
sacristies. Malgré les efforts du conseil de fabrique à trouver l'argent: en
vendant certains de ses immeubles, la somme d'argent ne sera pas atteinte. Les
entrepreneurs trouvent l'adjudication un peu juste. Après une deuxième
adjudication infructueuse en 1870, le maire est autorisé par son conseil à
traiter de gré à gré avec un entrepreneur sûr et capable ».
Mais en vain, il
faut attendre le 12 janvier 1873 pour que le conseil municipal se déclare
satisfait du nouveau projet présenté par un nouvel architecte Alexandre Angierl
de Saint Brieuc (1838-1906), mais on ne parle plus de presbytère. Ainsi
l'adjudication de la construction de l'église est attribuée à Jean Baptiste
Thareau, entrepreneur de travaux publics à Vannes (Morbihan).
Ainsi la première pierre fut bénite par Monseigneur
Augustin David le 8 septembre 1875 et l'église sera remise à son curé Toussaint
Le Roux le 9 décembre 1877 qui pourra célébrer ses offices. L'église St Laurent
sera consacrée (dédiée à Dieu) le 28 Juiilet 1892 par Monseigneur Pierre
Fallières, évêque de St Brieuc et Tréguier.
Cependant la saga de cette
construction n'est pas achevée ; un différent entre l'entrepreneur et la
municipalité au sujet du prix à payer (230000Fr) et le devis initial (170561Fr)
qui verra naine une querelle d'experts et de contre experts.
Genèse du style d'architecture
dans lequel est bâti cette église :
Le néo-gothique prend naissance en Angleterre_ En
France, Viollet le Duc (1841-1879), chargé de restaurer les édifices médiévaux,
en fera la promotion. 11 imite le gothique dont les concepteurs, romantiques
férus d'histoire et grands amateurs du Moyen Age, ont été incapables de trouver
leur propre style !
Le néo-gothique est l'expression d'un renouveau
religieux en réaction au libéralisme athée. Il voulait produire un effet
puissant sur l'imagination des fidèles, les conduire hors du temps, dans le
monde de Dieu et des saints dans une beauté idéale partout répandue.
Les églises sont volumineuses par rapport aux
constructions anciennes, par contre dénudées et dépourvues de la moindre
décoration ; elles sont construites selon les pians types diffusés par un
certain nombre d'architectes. Ceci a pour conséquence de minimiser les prix.
En construisant ce genre
d'édifices les conseils municipaux et les élites locales, au lieu de
reconstruire la vieille église en pierre, mal entretenue et devenue trop
étroite pour la population ont préféré une nouvelle église, vaste et haute,
pour orner la place publique. Elle devient « le symbtile de la modernité ». Le
clergé et les élites locales sont les principaux propagateurs de ces édifices;
l'émulation entre communes a très certainement joué un rôle important surtout
lorsque les finances ont permis la construction de la flèche.
Le 19` siècle a vu se succéder différents styles
d'architecture : néo classique, gothique, roman, byzantin. On peut s'interroger
sur la valeur artistique de ces monuments qui nous apparaissent comme de
simples imitations de productions antérieures. Ces églises peuvent paraître
stéréotypées et sans âme par rapport aux plus anciennes. Elles sont pourtant le
témoin de la forte religiosité de la société du 19' siècle. Cependant depuis
quelques temps ces styles ont recouvré
quelques considérations. A la suite de toute l'oeuvre de Viollet le Duc
et de tous ses collaborateurs, on a tendance aujourd'hui a les
reconsidérées comme des styles à part entière.
Description :
Extérieure :
Cette église a la particularité de ne pas être orientée comme celles
construites aux siècles précédents à savoir le chevet (où se situe le
maître autel) est tourné vers l'Est (point cardinal où se lève le
soleil). En effet ici le chevet regarde le Nord. Pourquoi ? (Lire
l'annexe,);,
Eglise de plan en croix latine, à deux bas côtés. La nef est très haute
et porte une multitude de baies vitrées afin de faire pénétrer la
lumière, par contre les bas côtés sont beaucoup plus bas et ne portent
que très peu de baies vitrées. Les transepts sont percés de deux
grandes baies vitrées surmontées d'un oculus.
On peut dénombrer une multitude de contre forts qui servent de
décoration et de soutien aux murs relativement élevés. Le haut des murs
est agrémenté de modillons qui décorent mais également soutiennent les
fermes de la charpente.
Le chevet à trois pans porte trois baies vitrées ; il est suivi d'un
couloir qui mène à la sacristie les bas côtés sont terminés par une
absidiole.
La tour porche est percée d'une porte à voussures unies sans
ornementation de style ogival. La tour est flanquée de part et d'autre
de deux petites tours, seul celle de l'Est contient un escalier de 69
marches qui permet d'accéder à la chambre des cloches. Une succession
de trois petites fenêtres éclaire cet escalier. Par contre, elle n'est
pas surmontée d'une flèche comme le sont les tours environnantes En
effet la mémoire collective rapporte que l'édification de cette flèche
n'était pas possible à cause l'affaissement de la tour du à la nature
géologique du terrain Cette hypothèse n'apparaît pas dans le cahier de
paroisse alors que la controverse avec les architectes au sujet du prix
est amplement rapportée ; alors est ce qu'elle n'a pas été retenue pour
en diminuer le prix de construction de l'église ?
Le petit porche Est donnant accès à la nef est face à la chapelle des
fonts baptismaux. L'architecte a eu le souci de la symétrie. Il n'y a
pas de sculptures décoratives ou symboliques comme sur les édifices
religieux des siècles précédents
Intérieure :
Lorsque l'on pénètre à l'intérieur de l'édifice on est frappé par la
hauteur de la nef (15 mètres) et la clarté de celle-ci. En effet, par
moins de 40 baies vitrées laissent pénétrer la lumière. Le plafond de
cette nef est soutenu par 10 gros piliers cylindriques posés sur une
base granitique hexagonale et portant des chapiteaux en tuffeaux à
tailloirs ornés de motifs végétaux sur lesquels vient s'appuyer la
voûte. Ces piliers portent une croix bénie par l'évêque lors de la
dédicace (jour de l'inauguration de l'église). A la croisée des
transepts, quatre forts piliers polylobés supportent une croisée
d'ogives. L 'édifice fait une cinquantaine de mètres de long.
Sur les murs des bas-côtés, sont estampés et peints des motifs géométriques tout autour de l'édifice.
Absidioles : voûtée en croisées d'ogive; les ogives reposant sur des
chapiteaux fouillés. En 1888 le sculpteur Elie Le Goff a représenté des
têtes de personnage (hommes et femmes) assez énigmatiques; des animaux
étranges qui ressemblent à des phénix (oiseau mythique évoque également
le feu créateur et destructeur) Les autres chapiteaux sont de facture
classique, ils sont ornés de motifs végétaux ou de crochets. Le
matériau utilisé est du tuffeau (calcaire poreux et tendre, qui durcit
à l'air).
Vitraux de l'absidiole Est : Verre de couleurs aux motifs végétaux et
d'une chaîne de couleur bleue qui rappelle la pureté comme le manteau
de Marie. Dans la partie haute deux médaillons rouges font référence
aux « Litanies de la Vierge »
Premier vitrail :
- vase: symbole de la réceptivité, il est souvent
employé pour désigner le sein maternel. Marie est comparée à un vase,
car elle est habitée par l'Esprit Saint
- un miroir: Symbole de la Vierge Marie dans laquelle Dieu reflète son image sous l'apparence de son fils.
Second vitrail:
- tour de David, Marie est comparée à une tour
d'ivoire. Celle ci symbolise ici la Tour de David et assimile Marie au
vase de pureté qui a porté le descendant de la maison de David (ancêtre
de Jésus).
- maison dorée,
Troisième vitrail:
- porte du ciel, elle figure l'entrée du monde divin.
- étoile du matin, annonciatrice matinale de la
journée, elle symbolise le renouveau perpétuel et l'éternel retour : le
signe de la victoire de la lumière sur les ténèbres.
Vitraux de l'absidiole Ouest:
Premier vitrail :
couronnement, l'inscription : fils de David
colombe, l'inscription : comblés des dons de l'esprit. Symbole de l'Esprit Saint.
Second vitrail:
- fleurs, l'inscription : semblable des Anges
- ailes entourant un sablier, l'inscription : Image
parfaite. Les ailes symbolisent les âmes sauvées du temps qui passe et
de la mort.
Troisième vitrail:
- rose mystique, l'inscription : gardien de la ...
Liée symboliquement au sang du Christ elle devient le signe du mystère
de la résurrection.
- compas, équerre, l'inscription : modèle des
ouvriers. La combinaison du compas et de l'équerre est considérée comme
un symbole ésotérique, image du lien entre le cercle en relation avec
le ciel (compas) et le carré, en relation avec la terre (équerre),
c'est-à-dire l'image de la perfection.
Statue de saint Laurent: diacre portant la dalmatique (chasuble
réservée aux diacres) sur son aube. Cette statue en bois a du perdre sa
polychromie lors de son exil (lire maître-autel vitraux de St Laurent
et annexe).
Elle le père (1858-1938); production de facture classique L'enfant
rieur,le Buste de Villiers l'Ides Adam, le frontispice des postes de
Saint-Brieuc, les monuments aux morts de Quiets et Lamballe, sont
quelques unes des oeuvres d'Elfe Le Goff père
quelques considérations. A la suite de toute l'oeuvre de Viollet le Duc
et de tous ses collaborateurs, on a tendance aujourd'hui a les
reconsidérées comme des styles à part entière.
Description
Extérieure :
Cette église a la particularité de ne pas être orientée comme celles
construites aux siècles précédents à savoir le chevet (où se situe le
maître autel) est tourné vers l'Est (point cardinal où se lève le
soleil). En effet ici le chevet regarde le Nord. Pourquoi ? (Lire
l'annexe).
Eglise de plan en croix latine, à deux bas côtés. La nef est très haute
et porte une multitude de baies vitrées afin de faire pénétrer la
lumière, par contre les bas côtés sont beaucoup plus bas et ne portent
que très peu de baies vitrées. Les transepts sont percés de deux
grandes baies vitrées surmontées d'un oculus.
On peut dénombrer une multitude de contre forts qui servent de
décoration et de soutien aux murs relativement élevés. Le haut des murs
est agrémenté de modillons qui décorent mais également soutiennent les
fermes de la charpente.
Le chevet à trois pans porte trois baies vitrées ; il est suivi d'un
couloir qui mène à la sacristie les bas côtés sont terminés par une
absidiole.
La tour porche est percée d'une porte à voussures unies sans
ornementation de style ogival. La tour est flanquée de part et d'autre
de deux petites tours, seul celle de l'Est contient un escalier de 69
marches qui permet d'accéder à la chambre des cloches. Une succession
de trois petites fenêtres éclaire cet escalier. Par contre, elle n'est
pas surmontée d'une flèche comme le sont les tours environnantes En
effet la mémoire collective rapporte que l'édification de cette flèche
n'était pas possible à cause l'affaissement de la tour du à la nature
géologique du terrain Cette hypothèse n'apparaît pas dans le cahier de
paroisse alors que la controverse avec les architectes au sujet du prix
est amplement rapportée ; alors est ce qu'elle n'a pas été retenue pour
en diminuer le prix de construction de l'église ?
Le petit porche Est donnant accès à la nef est face à la chapelle des
fonts baptismaux. L'architecte a eu le souci de la symétrie. ll n'y a
pas de sculptures décoratives ou symboliques comme sur les édifices
religieux des siècles précédents
Intérieure
Lorsque l'on pénètre à l'intérieur de l'édifice on est Lappé par la
hauteur de la nef (15 mètres) et la clarté de celle-ci. En effet, par
moins de 40 baies vitrées laissent pénétrer la lumière. Le plafond de
cette nef est soutenu par 10 gros piliers cylindriques posés sur une
base granitique hexagonale et portant des chapiteaux en tuffeaux à
tailloirs ornés de motifs végétaux sur lesquels vient s'appuyer la
voûte. Ces piliers portent une croix bénie par l'évêque lors de la
dédicace (jour de l'inauguration de l'église). A la croisée des
transepts, quatre forts piliers polylobés supportent une croisée
d'ogives. L 'édifice fait une cinquantaine de mètres de long.
Sur les murs des bas-côtés, sont estampés et peints des motifs géométriques tout autour de l'édifice.
Abside : voûtée en croisées d'ogive, peinte en bleu et décorée au
pochoir de fines arabesques dorées, exécutées en 1890 par les enfants
Montfort de St Brieuc.
Absidioles : voûtée en croisées d'ogive; les ogives reposant sur des
chapiteaux fouillés. En 1888 le sculpteur Elie Le Goff a représenté des
têtes de personnage (hommes et femmes) assez énigmatiques; des animaux
étranges qui ressemblent à des phénix (oiseau mythique évoque
égaleritent le feu créateur et destructeur) Les autres chapiteaux sont
de facture classique, ils sont ornés de motifs végétaux ou de crochets.
Le matériau utilisé est du tuffeau (calcaire poreux et tendre, qui
durcit à l'air).
Vitraux de l'absidiole Est : Verre de couleurs aux motifs végétaux et
d'une chaîne de couleur bleue qui rappelle la pureté comme le manteau
de Marie. Dans la partie haute deux médaillons rouges font référence
aux « Litanies de la Vierge »
Premier vitrail :
vase: symbole de la réceptivité, il est souvent employé pour désigner
le sein maternel. Marie est comparée à un vase, car elle est habitée
par l'Esprit Saint.
- un miroir: Symbole de la Vierge Marie dans laquelle Dieu reflète son image sous l'apparence de son fils.
Second vitrail:
- tour de David, Marie est comparée à une tour
d'ivoire. Celle ci symbolise ici la Tour de David et assimile Marie au
vase de pureté qui a porté le descendant de la maison de David (ancêtre
de Jésus).
- maison dorée,
Troisième vitrail:
- porte du ciel, elle figure l'entrée du monde divin.
- étoile du matin, annonciatrice matinale de la
journée, elle symbolise le renouveau perpétuel et l'éternel retour ; le
signe de la victoire de la lumière sur les ténèbres.
Vitraux de l'absidiole Ouest:
Premier vitrail :
couronnement, l'inscription : fils de David
- colombe, l'inscription : comblés des dons de l'esprit. Symbole de l'Esprit Saint.
Second vitrail:
- fleurs, l'inscription : semblable des Anges
- ailes entourant un sablier, l'inscription : hnage
parfaite. Les ailes symbolisent les âmes sauvées du temps qui passe et
de la mort.
Troisième vitrail:
- rose mystique, l'inscription : gardien de la ...
Liée symboliquement au sang du Christ elle devient le signe du mystère
de la résurrection.
- compas, équerre, l'inscription : modèle des
ouvriers. La combinaison du compas et de l'équerre est considérée comme
un symbole ésotérique, image du lien entre le cercle en relation avec
le ciel (compas) et le carré, en relation avec la terre (équerre),
c'est-à-dire l'image de la perfection.
Statue de saint Laurent: diacre portant la dalmatique (chasuble
réservée aux diacres) sur son aube. Cette statue en bois a du perdre sa
polychromie lors de son exil (lire maître-autel, vitraux de St Laurent
et annexe).
Elie le père (1858-1938), production de facture classique L'enfant rieur, le Buste de Villiere Adam, le
frontispice des postes de Saint-Brieuc, les monuments stuc morts de
Quintin et Lamballe, sont quelques unes des oeuvres d'Elie Le Goff père.
Statue de saint Joseph: statue de la fin du Père nourricier de Jésus porte dans sa main
droite une fleur de lys : symbole de chasteté. Il était souvent invoqué
pour la bonne mort. Il a été déclaré saint patron de I 'Eglise
universelle en 1870 et le pape Pie XII en a fait le patron des
travailleurs en 1955, plaçant sa fête le 1" mai.
Statue de Vierge à l'enfant: Notre Darne de Botmel est une statue saint sulpicienne (en plâtre).
Sainte Anne: épouse de Joachin est représentée avec sa fille Marie mère
de Jésus. Anne, son regard scrute les cieux et ses mains semblent
quitter la petite Marie. Le sculpteur a voulu par son oeuvre
représenter Marie quittant sa mère qui la livre à son destin. Marie est
comme un ange en position orante. Les deux personnages sont vêtus
d'habits dorés (symbole de la lumière divine) largement plissés.
En 1481, le pape Sixte IV fit ajouter la fele solennelle de sainte Anne
au calendrier. En 1584, le pape Grégoire XIII fixa sa fête solennelle
au 26 juillet et officialisa son culte.
En 1624 près d'Auray en Morbihan, elle serait apparue à un paysan,
Nicolazic, à qui elle demande la construction d'une chapelle en son
honneur. Le 7 mars 1625, pour preuve de cette apparition, Nicolazic
déterre au vu de tous une statue de la sainte. L'évêque de Vannes
autorise alors son culte et la construction de la chapelle. Le lieu a
pris le nom de Sainte-Anne-d'Auray, et le pardon qui s'y déroule chaque
année est le plus important de Bretagne.
Anne est la sainte patronne de la Bretagne et grand-mère des Bretons.
Tableau : la Déploration : tableau, probablement de la fin du 19è ou
début 20è siècle, où l'artiste a représenté quatre personnages qui
pleurent sur le corps mort du Christ descendu de la croix. Ce thème
apparaît dans l'Église au Haut Moyen Age.
Le corps du Christ alangui, nu et pâle, ne porte qu'un simple
périzonnium (pagne) noué sur les reins, est exhibé au premier plan de
la toile. Il repose sur les genoux de sa mère évanouie. Le regard de
Marie semble se perdre dans l'infini céleste. Une jeune femme, la seule
sur ce tableau à avoir une attitude sereine, la soutient.
A droite, une autre femme se désole de la mort du Christ alors qu'une autre d'un certain âge semble venir au secours de Marie.
Les exigences d'une piété exaltée imposent un accent pathétique par
l'expression de la douleur de la Vierge. Cette piété est accentuée par
les couleurs violentes (maintenant défraîchies) et exacerbées par les
gestes des personnages criants de désespoir.
Lutrin : oeuvre d'auteur inconnu du 18è siècle. Pupitre sur lequel on
mettait les livres de chants, pour la messe. L'aigle (attribut de St
Jean l'Evangéliste) terrasse de ses serres un serpent (symbole du mal)
sur une boule (symbole du monde).
Chaire à prêcher : C'est de cette chaire que le prêtre exposait et
commentait la doctrine de la foi comme l'avait prescrit le concile de
Trente (1545-63), du côté de l'Evangile. En 1966, le concile Vatican II
l'a fait remplacer par l'ambon et le micro.
Elle a été mise en place en 1893. Monsieur Toularhoat sculpteur à Landerneau, l'a sculptée dans du chêne.
Sur la cuve on peut voir les quatre Evangélistes avec leur symbole
- St Mathieu avec son symbole un homme
- St Marc avec un lion
- St Luc avec un taureau
St Jean avec un aigle.
Statue de saint Joseph: statue de la fin du 19'. Père nourricier de
Jésus porte dans sa main droite une fleur de lys : symbole de chasteté.
Il était souvent invoqué pour la bonne mort. Il a été déclaré saint
patron de l'Eglise universelle en 1870 et le pape Pie XII en a fait le
patron des travailleurs en 1955, plaçant sa fele le mai.
Statue de Vierge à l'enfant: Notre Dame de Bonnet est une statue saint sulpicienne (en plâtre).
Sainte Anne: épouse de Joachin est représentée avec sa fille Marie mère
de Jésus. Anne, son regard scrute les cieux et ses mains semblent
quitter la petite Marie. Le sculpteur a voulu par son oeuvre
représenter Marie quittant sa mère qui la livre à son destin. Marie est
comme un ange en position orante. Les deux personnages sont vêtus
d'habits dorés (symbole de la lumière divine) largement plissés.
En 1481, le pape Sixte 1V fit ajouter la fête solennelle de sainte Anne
au calendrier. En 1584, le pape Grégoire XIII fixa sa fête solennelle
au 26 juillet et officialisa son culte.
En 1624 près d'Auray en Morbihan, elle serait apparue à un paysan,
Nicolazic, à qui elle demande la construction d'une chapelle en son
honneur. Le 7 mars 1625, pour preuve de cette apparition, Nicolazic
déterre au vu de tous une statue de la sainte. L'évêque de Vannes
autorise alors son culte et la construction de la chapelle. Le lieu a
pris le nom de Sainte-Anne-d'Auray, et le pardon qui s'y déroule chaque
année est le plus important de Bretagne.
Anne est la sainte patronne de la Bretagne et grand-mère des Bretons.
Tableau : la Déploration : tableau, probablement de la fin du 19è ou
début 20è siècle, où l'artiste a représenté quatre personnages qui
pleurent sur le corps mort du Christ descendu de la croix. Ce thème
apparaît dans l'Eglise au Haut Moyen Age.
Le corps du Christ alangui, nu et pâle, ne porte qu'un simple
périzonnium (pagne) noué sur les reins, est exhibé au premier plan de
la toile. Il repose sur les genoux de sa mère évanouie. Le regard de
Marie semble se perdre dans l'infini céleste. Une jeune femme, la seule
sur ce tableau à avoir une attitude sereine, la soutient.
A droite, une autre femme se désole de la mort du Christ alors qu'une autre d'un certain âge semble venir au secours de Marie.
Les exigences d'une piété exaltée imposent un accent pathétique par
l'expression de la douleur de la Vierge. Cette piété est accentuée par
les couleurs violentes (maintenant défraîchies) et exacerbées par les
gestes des personnages criants de désespoir.
Lutrin : oeuvre d'auteur inconnu du 18è siècle. Pupitre sur lequel on
mettait les livres de chants, pour la messe. L'aigle (attribut de St
Jean l'Evangéliste) terrasse de ses serres un serpent (symbole du mal)
sur une boule (symbole du monde).
Chaire à prêcher : C'est de cette chaire que le prêtre exposait et
commentait la doctrine de la foi comme l'avait prescrit le concile de
Trente (1545-63), du côté de l'Evangile. En 1966, le concile Vatican II
l'a fait remplacer par l'ambon et le micro.
Elle a été mise en place en 1893. Monsieur Toularhoat sculpteur à Landerneau, l'a sculptée dans du chêne.
Sur la cuve on peut voir les quatre Evangélistes avec leur symbole :
- St Mathieu avec son symbole un homme
- St Marc avec un lion
- St Luc avec un taureau
- St Jean avec un aigle.
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En arrière plan, un ange sortant d'un nuage tenant une branche de palme
(symbole du martyre) semble lui indiquer la place qu'il va désormais
prendre à savoir auprès de Dieu symbolisé par la main tenant une
couronne de fleurs émettant des rayons de lumière (une gloire).
Des reliques ont été déposées dans le tombeau de cet autel et proposées
désormais à la vénération et à la piété des fidèles sont celles de :
Saint Jules, St Hippolyte et de St Guillaume. Monsieur Le Saux,
archiprêtre de Guingamp, désigné par Monseigneur Bouché, a dit la messe
à l'autel nouvellement consacré.
Maître autel : mis en place après le concile Vatican IL Panneau de
l'antependium, oeuvre de l'atelier Le Mérer de Lannion, représente le
couronnement de la Vierge. La Vierge, bras écartés, arrive au ciel où
l'attendent, à droite Dieu le Père, tenant un globe terrestre dans sa
main gauche ; à gauche, Jésus, son fils portant sa croix symbole de son
sacrifice. Au dessus de sa tête, l'Esprit Saint sous la forme d'une
colombe accompagnée de rayons lumineux.
St Antoine de Padoue3 : statue acquise en 1900 est une « saint
sulpicienne4 ». Le saint porte une fleur de lys et le livre de la règle
monastique sur lequel se tient l'enfant Jésus (façon de symboliser sa
vision de La Vierge et l'enfant Jésus), une cordelière à trois noeuds
symbolise les voeux des franciscains (la chasteté, l'obéissance et la
pauvreté) lui ceint le corps et retient un Christ en croix. Ce saint
est évoqué par les personnes qui ont perdu quelque chose. Cinq ex voto
(suivant le voeu fait...) témoignent de la gratitude de ceux qui l'ont
sollicité.
Gisant de Sainte Thérèse : don de Madame Huérou de Kérisel.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face (née Thérèse
Martin au 12, rue Saint-Biaise à Alençon le 2 janvier 1873, morte à
Lisieux le 30 septembre 1897), soeur carmélite canonisée en 1925 et
donc considérée comme sainte par les catholiques. Elle a été déclarée
Docteur de l'Église le 19 octobre 1997 par Jean-Paul II. Morte
tuberculeuse en 1897, elle laisse une relation littéraire de ses
expériences mystiques (une autobiographie: L'Histoire d'une âme).
L'Orgue : c'est un « Cavaillé Colli » ; acheté par le chanoine Le
Diouron. Il serait l'ancien orgue de la cathédrale de Tréguier et
venait auparavant de la région parisienne (Suey sur Seine).
Plaques de commémoration:
· Bénédiction de la première pierre: les armes de
Monseigneur David; la première pierre fut bénie le 8 7hre71875:
- Le Roux Curé - Guiot Pierre Maire
- Le Cam Président - Philippe Trésorier
Quéré Secret (aire) - Patin Désiré
- Capitaine François Louis - Flageul Vic
Le Guillou Vic
· Consécration le 28 juillet 1892: les armes de Monseigneur Fallièresn.
Franciscain portugais (1195-1231) le plus grand prédicateur du
Moyen-Age. A partir du XVIlème. il est invoqué pour retrouver les
objets perdus, pour recouvrer la santé, pour exaucer n'importe quel
vœu. Il est l'intercesseur par excellence. Docteur de l'Église depuis
1946. Patron des faïenciers
Statue en plâtre, de la fin du 19g", ces premières statues firent
faites dans la rue St Sulpice à Paris, d'où ce nom. Ce n'est pas du
grand art !
5 Aristide Cavaillé-Coll né à Montpellier le 4 février 1811, mort à
Paris le 13 octobre 1899.1'n génie reconnu, sans doute le plus fameux
facteur d'orgues de l'Histoire ; il a laissé une rouvre immense portant
aux quatre coins du monde.
Monseigneur Augustin David blasonnait : a d'azur à la tour crénelée
d'argent mouvante d'une mer en furie en pointe et surmontée d'une
étoile d'or u. L'évêque avait rang de comte. c'est pourquoi, dans le
blason on retrouve le chapeau de l'évêque ; en dessous, la couronne
comtale. Sa devise Ruent et stat
7bre désigne le mois de septembre, ancienne transcription des mois qui
désigne te septième mois de l'année. En effet, un édit du 24 août 1564
appelé édit du Roussillon avait -fixé la date du début de l'année en
France le ler Janvier, auparavant c'était Pâques.
Monseigneur Fallières Pierre Marie Fréderic évêque de St Brieuc et
Tréguier de 1889 -1906 (cousin germain du Président Armand Fallières)
blasonnait: d'azur au calice d'or, mitre, crosse, chapeau d'évéque,
couronne fleuronnée ». Devise: Sacerdos in étemmn. Cri: Zelo Zelatus
Sum.
8
- Quenécan Curé - Guiot Paul Maire
- Capitaine Pierre Président - Guillerm Trésor (ier)
- Le Bourhis Secret (aire) - Le Cam Pierre
- Courtois Roland - Le Gram Yves Vic (aire)
- Raoult Vic (aire)
Chemin de croix : oeuvre de Monique Cras9, peintre membre de l'Académie
des Beaux Art de Paris. Lire en annexe l'état d'âme du chanoine Diouron
lorsqu'il découvrit pour la première fois cette oeuvre d'an.
Le chemin de croie> nous fait revivre les évènements de fa passion
de Jésus et nous fait réfléchir à la signification de ces évènements.
La méditation de la passion avec le Chemin de Croix se fait en
parcourant les 14 stations dans le sens contraire des aiguilles d'une
montre, à partir du monument aux morts de la Grande Guerre :
[ère Station — Jésus, devant Ponce Pilate, est condamné à mort Hème Station - Jésus est chargé de sa Croix
11Ième Station - Jésus tombe sous le poids de sa Croix lVème Station -
Jésus rencontre sa très Sainte Mère Verne Station - Simon de Cyrène
aide Jésus à porter sa Croix Vlème Station - Une femme pieuse essuie la
face de Jésus VIlème Station - Jésus tombe pour la seconde fois
Vtllème Station - Jésus console les filles de Jérusalem 1Xème Station - Jésus tombe pour la troisième fois
Xème Station - Jésus est dépouillé de ses vêtements M'ente Station - Jésus est cloué sur la Croix
Xllème Station - Jésus meurt sur la Croix
XIIIème Station - Jésus est descendu de la Croix et remis à sa Mère XtVème Station - Jésus est mis au tombeau.
Au dessus de chaque tableau, est posée une croix celtique.
LES VITRAUX
Les vitraux ont été mis en place en deux fois: en mai 1915 et en
novembre 1916; ils sortent de l'atelier du maître verrier parisien
Gabriel Léglise et Compagnie et mis en place par le spécialiste
parisien également Monsieur Moreau. Ces travaux ont été possibles grâce
à la pose des échafaudages conduite par Monsieur Joseph Guillerm,
maître charpentier à Callac.
Les généreux donateurs pour la mise en place des vitraux ont voulu
rendre hommage aux sept fondateurs des évêchés de Bretagne. Ainsi sont
représentés tour à tour: St Corentin, St Pol L'Aurélien, St Tugdual, St
Brieuc, St Male, St Samson et St Patent.
Vitrail de l'Annonciation: don de Madame Le Marchant
L'archange Gabriel annonce à Marie qui était en prière qu'elle sera la
mère du Messie. Marie lui répond « Que cela soit fait ». La tète est
célébrée le 25 mars, neuf mois avant Noël. Gabriel porte une fleur de
lys qui est le symbole de la pureté. Au-dessus de la tête de Marie une
colombe symbole de l'Esprit Saint.
Née en 1914, fille de Jean Cras marin de l'Etat compositeur de musique,bien conne de tous les navigateurs
puisq'il était l'inventeur de la règle qui porte son nom et qui permet de
rapporter des angles sur les cartes marines. Les franciscains, au XIV"
et XV' siècle, prirent l'initiative d'inviter les fidèles qui venaient
en pèlerinage à Jérusalem, à participer à la passion de Jésus en allant
du tribunal de Pilate au Calvaire. Puis à partir du XV°, pour ceux qui
ne pouvaient aller aJérosalem, ils firent des représentations des
épisodes de la passion du Christ pour que l'on puisse méditer les
souffrances de Jésus. Les franciscains diffusèrent la dévotion au
chemin de croix. comme ils le firent pour la crèche de la nativité. Le
nombre des stations varia jusqu'à la fin du XVII° siècle où il fut fixé
à quatorze, Ce sont les papes Clément XII et Benoît XIV qui fixèrent la
forme du chemin de croix_
L'Annonciation fut introduite dans la liturgie par le concile de Tolède
en 656. Avec Tertullien/1 le jour de l'Annonciation fut considéré comme
le jour de la création du monde.
Vitrail de la mort de St Joseph: don de madame le Marchant
Joseph sur son lit est assisté pour son passage dans Pau-delà par
Marie, son épouse, qui lui tient la main droite; son fils Jésus, debout
devant lui tient la main gauche et semble lui accorder le passe port
suprême pour monter aux cieux, sous le regard éploré d'une sainte femme
et d'un ange gardien.
Joseph est invoqué comme patron de la bonne mort c'est à dire que P âme
du défunt peut quitter son enveloppe terrestre munie des saints
sacrements. Le pape Pie IX I' a été déclaré saint patron de l'Eglise
universelle en 1870 et le pape Pie XII en a fait le patron des
travailleurs en 1955, plaçant sa fête le ler mai.
Vitrail de Sainte Barbe: Née (milieu du 3` siècle) à Nicomédie sur la
mer de Marmara (aujourd'hui Izmit port en Turquie), son père Dioscure
l'enferme dans une tour afin de la soustraire aux regards des hommes et
du prosélytisme chrétien. Convertie au catholicisme, son père veut la
mettre à mort; elle s'enfuit et trouve refuge dans une anfractuosité de
rocher. Trahie par un berger, elle est jetée en prison, subit de
nombreux supplices puis enfin être tramée sur le haut d'une montagne
pour etre décapitée. Son père aussitôt après, est frappé par la foudre
et meurt.
Son culte est diffusé en Occident au 15` siècle; elle protège de la
foudre (en relation avec la mort de son père indigne); elle est la
patronne de tous les métiers qui manipulent des explosifs (artilleurs,
mineurs, carriers...).
- Sainte Barbe tend la main aux pauvres
- Elle est surprise entrain d'instruire les enfants -
Elle meurt décapitée par Dioscure, son père. Elle est fêtée le 4
décembre.
Vitrail de Sainte Catherine: d'Alexandrie (à ne pas confondre avec
Catherine de Sienne). Née au début du IV` siècle à Alexandrie en Emte
dans une famille noble, elle refuse de se marier avec l'Empereur en
raison de son « mariage mystique » avec le Christ L'empereur Maximien
et des philosophes tentent de l'en dissuader et de lui démontrer
qu'elle fait fausse route. Furieux de son échec Maximien fait brûler
vifs les savants et condamne Catherine à être déchiquetée par une roue
garnie de pointes. Miraculeusement cette roue se brise mais elle sera
quand même décapitée. Elle est la patronne des charrons, des
philosophes.
- devant l'empereur et les savants
- conduite aux supplices des roues
- décapitée aux portes du ciel.
Vitraux de St Laurent : la vie du saint patron'2 de cette église est racontée en trois fois trois épisodes;
- premier vitrail: offert par la famille Lavanant.
St Laurent assiste le Pape Sixte II
U Né entre 150 et 160 à Carthage (actuelle Tunisie) et décédé vers 230-240 à Carthage, est un écrivain de
langue latine issu d'une famille berbère païenne. 11 se convertit au
christianisme à la fin du Ile siècle et devient la figure emblématique
de la communauté chrétienne de Carthage. Théologien, père de l'Église,
auteur prolifique, catéchumène, son influence sera grande dans
l'Occident chrétien. C'est lui qui a dit : « on ne naît pas chrétien,
on le devient »
12 •
La Légende dorée (1483) nous rapporte que le diacre espagnol (né à Huesca en Aragon). Laurent fut martyrisé le
10 août 258 à Rome. Convoqué par l'empereur Valérien et sommé de donner
le trésor de l'Eglise, il présenta une foule d'indigents et d'éclopés
en disant : «Tiens, les voilà, nos richesses, recommande à l'empereur
d'en avoir grand Win,
puisque nous ne serons plus là pour veiller sur eux
fut condamné à dire bnile sur un gril ; mais par la grâce de
Dieu, il ne sentit rien et se permit d'interpeller son bourreau : «Je
suis assez cuit sur le dos; retourne moi sur le ventre, si hl veux que
l'empereur ait de la viande bien cone à manger ». Il rendit l'âme puis
devint le patron des pauvres.
Le pape Sixte fait diacre Saint Laurent
Le Pape Sixte arrêté dit adieu à Saint Laurent. Il sera décapité
- deuxième vitrail:
Saint Laurent distribue les bienfaits de l'église Saint Laurent comparait devant le préfet de Rome
Saint Laurent présente les pauvres comme son trésor.
- troisième vitrail:
Saint Laurent jeté en prison est flagellé
Saint Laurent subit le supplice du gril
Saint Laurent son apothéose au ciel. Accompagné d'anges, il arrive au ciel où l'attendent Dieu
le Père portant une mappemonde et le sceptre des martyrs et Jésus portant encore sa croix.
Vitrail de Saint Corentin: offert par la famille B Courtois M et Mme Le Bozec.
Né en Armorique vers le 5è-6' siècle, il vécut d'abord dans les bois du
Néveit, au pied du Ménez Hom en ermite. Sa légende raconte qu'un
poisson de sa fontaine, pêché et repêché chaque jour, lui fournissait
sa pitance quotidienne. Corentin prélevait la moitié de sa chair et
rejetait le reste dans la fontaine. Le renom de sa sainteté parvint
jusqu'à Tours, où saint Martin était archevêque; il le forma, l'ordonna
prêtre puis évêque et le renvoya à Quimper. Ainsi il devint le premier
évêque de l'évêché de Cornouille. C'était au temps du roi Gradlon et
les deux chefs devinrent amis.
Il mourut vers l'an 460, son tombeau est dans la cathédrale de Quimper.
Saint Corentin surpris par le roi Gradlon.
Vitrail de Jeanne D'Arc : offert par Mme Françoise Guénégou,
Ici, Jeanne d'Arc, à treize ans, garde dans le champs de ses parents
les moutons. Elle a laissé tombé sa quenouille pour écouter les voix:
- De l'archange St Michel (figure mythique du monde
céleste, son nom signifie : « qui est comme Dieu »), ici, représenté
sous la forme d'un ange sortant du ciel, et qui lui tend une épée.
Deux saintes sortant de la ramure de l'arbre:
- Ste Marguerite porte la palme du martyr
- Ste Catherine porte la couronne de reine.
Ces deux portent le nimbe des saintes.
Jeanne d'Arc entend ces trois personnages lui dire de prendre les armes
afin de sauver le dauphin Charles VII et la France avant que le royaume
de France passe aux mains des Anglais.
Seconde patronne de la France, après la Vierge de l'Assomption (voeu de
Louis XIII), elle ne fut connue qu'à partir de 1870, béatifiée le 18
avril 1909 par Pie X et canonisée après la victoire des Alliés sur
l'Allemagne, le 16 mai 1920. Le destin de cette sainte se trouve donc
en rapport étroit avec les fluctuations politiques.
Transept Ouest :
Partie haute, offerte par Mademoiselle Jacquette Capitaine et la famille Capitaine
:Jésus instituant le sacrement de l'Eucharistie. Jésus attablé entouré
de ses 12 disciples, devant un calice et une patène. Seule la tête de
Judas n'est pas auréolée et il regarde à l'opposé de Jésus.
Partie basse, offert par Madame Veuve Jules Delafargue et
Mademoiselle Elisabeth Delafargue.
Pie X communiant de sa main les jeunes pèlerins français.
Gabriel Léglise et Cie Paris 1915
Blasons des familles seigneuriales de Callac; de gauche à droite :
(A suivre- 2ième partie)
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