Callac-de-Bretagne

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La fête de la Fondation de la République à Callac en septembre 1799

 

                                                        
                                                           

La Convention

  Avant de se séparer, la Convention avait décrété sept fêtes nationales:

Fondation de la République (1er vendémiaire)
Fête de la jeunesse;
Fête des époux;
Fête de la Reconnaissance;
Fête de l'Agriculture;
Fête de la Liberté;
Fête des vieillards,

plus une trentaine des fêtes décadaires pour le décadi qui était le dimanche républicain, par application du nouveau calendrier.

Des instructions ministérielles détaillées précisaient comment on devait y
procéder. Des jeux pour développer le corps étaient recommandés. Toutes les fois que ce serait possible, on devait construire, à l'entrée des villes, des "cirques" pour ces cérémonies. C'était presque les terrains de jeux si fréquentés de nos jours. On devait aussi y couronner les travaux de l'esprit.
Mais depuis la mort de Robespierre, la flamme avait baissé. Ces nouvelles fêtes civiques eurent une douceur gracieuse qui contrastaient avec les premières fêtes révolutionnaires. On chanta les fleurs, la jeunesse, le printemps, la nature.

A Callac,  le conseil se réunit le 16 septembre sous la présidence d’Yves Le Gars et décide de donner à cette célébration toute la solennité et l’appareil[1] possible.

   L’administration arrête :

1.      Que le premier vendémiaire prochain(23 septembre 1799) sera célébrée au chef lieu de canton la fête anniversaire de la fondation de la République.

2.      Que le Président prononcera un discours analogue à la Fête et qui sera suivie d’évolution par la Garde Nationale de la garnison.

3.      Que pour rendre cette fête plus solennelle, il y aura des luttes et des courses à pied.

4.      Que les sommes y seront appelés pour l’amusement de la jeunesse.

5.      Enfin, qu’il sera donné invitation à tous les citoyens de Callac d’illuminer toutes leurs fenêtres sur le chemin de la fête.

                                                              Signé : Le Gars.


Sources.
AD22-série L- cote 15 L 2.

 

                                                                                                  (Joseph Lohou (octobre 2006)


[1] Appareil, déploiement des apprêts, des moyens destinés à donner éclat et magnificence à une cérémonie, à un événement, à une opération, etc. :

 

 

 

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