Lettre à Mozart
Très chère, excellent petite femme de mon cœur !
J’espère
bien que tu as reçu des lettres de moi, car elles ne seront pas toutes
perdues. — Je ne peux pas écrire beaucoup cette fois, car je dois faire
des visites ; je n’écris que pour t’annoncer mon arrivée ; — je pourrai
peut-être à partir d’ici le 25, je m’y efforcerai tout du moins, mais
te le confirmerai d’ici là ; je partirai de toute façon avant le 27, et
serai si heureux d’être à nouveau auprès de toi, mon amour ! — Mais la
première chose que je ferai sera de te crêper le chignon : comment donc
peux-tu croire, oui, seulement même supposer que je t’ai oubliée ? —
Comment cela me serait-il possible ? — Pour cette seule pensée, tu
recevras dès la première nuit une solide fessée sur ton charmant petit
cul fait pour recevoir des baisers, compte là-dessus.
Adieu
A jamais ton unique ami et époux qui t’aime de tout cœur