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Monographie.
Quelques règles élémentaires à l’attention des
rédacteurs.
Curieux de faire connaître
aux habitants leur propre pays et son passé, le rédacteur
d’une monographie doit étendre ses recherches jusqu’aux
différentes archives, communales, départementales,
nationales, de s’enquérir avec diligence de toutes les
autres sources utiles.
C’est justement le plus gros obstacle des
monographies locales que de rassembler des indications
dispersées dans des catégories de documents les plus variés,
et également de ne pas négliger la tradition orale ; puis
de mettre en ordre cette masse de données, d’établir un
plan lisible et rationnel
facilitant parfaitement la lecture
du document.
Parmi les documents
indispensables, l’ouvrage doit comporter une description géographique
et économique avec une étude
des voies de communications, de l’agriculture, du
commerce et des industries locales, du peuplement et du
mouvement démographique, mais aussi de l’enseignement, de
l’hygiène et de la vie paroissiale et municipale ;
après quoi sont énumérés
et sommairement décrits tous les lieux-dits de la
commune.
La masse des détails
doit faire saisir, avec l’aspect extérieur de tous les
sites du terroir, la composition, la manière de vivre et
les sentiments de la population, non seulement aux époques
récentes mais encore aux époques récentes, mais encore
assez loin dans le passé.
L’histoire de la
commune, les évènements qui s’y sont passés et de la répercussion
qu’ont eue les grands évènements historiques doivent être
traités avec précision ; on n’arrive à la
description actuel des choses qu’après le rappel du passé.
En résumé, une
monographie constitue sur bien des points une modeste
contribution d’un réel intérêt à l’histoire générale…
Joseph Lohou.(nov.2007)