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Beaucoup d'éleveurs, mais aussi de nombreùx touristes s'étaient déplacés hier, dans la matinée, pour assister aux transactions sur le foirail du marché aux veaux. Il suffisait de voir les nombreux camions qui étaient massés près du marché pour s'en rendre compte.
Les vendeurs arrivent tôt dans la matinée avec leurs animaux qui sont tout de suite  parqués « dans des boxes". La vente commence sur le coup de 9 h 30 et à partir de ce moment les transactions vont bon train entre acheteurs et négociants.

Certains acheteurs n'hésitent pas « à tâter « les animaux et à les juger selon la musculature et le gabarit.

Pour l'embouche ou l'élevage.

Deux sortes de veau intéressent les acheteurs. Le « veau blanc » communément appelé « farinier est plus particulièrement destiné à l'embouche. Vendu à quinze jours, il sera acheminé sur les abattoirs de la région à l'âge de trois mois.
D'autre part, les sujets pesant jusqu'à 65 kg à trois semaines, sont achetés pour l'élevage et sont donc gardés dans les exploitations jusqu'à l'âge de deux ans. Devenus taurillons, ils seront, soit dirigés sur les abattoirs, soit conservés comme
 reproducteurs.

Certains acheteurs effectuent de très longs déplacements pour acquérir des animaux à Callac, comme celui de Saint-Sulpice La Forêt (près de Rennes) et qui ne rate
pas un marche. Selon lui, Callac est devenu le marché aux veaux le plus attrayant des Côtes-du-Nord.

Sources.
Ouest-France du 10 août 1978



Note : Ce marché a décliné jusqu'en 2011 et aujourd'hui, les opérations ont lieu à Guingamp. Le foirail a été transformé en salle de réunion en 2016.