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Jean
Marie LE GRAET de Kerouvriou, Député du Finistère
Jean
Marie naît en 1768 dans une famille de robins, greffiers et
notaires originaire de Plougonver et établie à Callac après
le mariage de son père Jacques Marie, avocat, en 1766 avec
Marie Joseph Renée Le Denmat, fille de commerçants qui s'établirent
quelques années plus tard à Morlaix.
Une famille également de prêtres et recteurs ; dans ses
oncles paternels vers 1780, Jean François Le Graët fut
recteur de Châteleaudren, Simon Le Graët, châpelain de
saint-Laurent du Helloc'h à Bourbriac et Louis Julien
Alexis Le Graët, étudiant en philosophie.
Les
halles de Morlaix
C'est
dans cette ville, qu'après le décès de sa mère en 1774
à Callac que Jean Marie rejoint son oncle maternel, Yves
Joseph LE DENMAT-KERVERN . Il y fit ses études et
vécut les premières années de son activité.
Après
la disparition de son oncle en 1794, il se rapproche de sa
ville d'origine et on le retrouve le 3 frimaire de l'An 12 (
25 novembre 1803) sous le nom de LE GRAET-KEROUVRIOU à la
municipalité de Callac comme adjoint au maire, le
guingampais Jean Yves GUILLOU. Il remplace l'adjoint Claude
QUÉNECH'DU, démissionné pour sa
mauvaise conduite.
Ses
affaires le rappellent à Morlaix où il est déclaré
propriétaire, puis conscient de son expérience à Callac,
intègre le conseil municipal de Morlaix en 1820. La démon
de la politique le saisit à 55 ans et il est élu Député
de l'arrondissement de Morlaix le 17 avril 1823 à la place
de Pierre LE DISSEZ-PENARUN,
qui lui a opté pour l'arrondissement de Châteaulin.
Royaliste
assez indépendant, il est réélu le 25 février 1824, puis
le 17 novembre 1827 et enfin le 23 juin 1830, refusant le
serment à Louis-Phillipe, il démissionne le 30 août de la
même année et se retire de la politique.
Louis-Philippe,
roi des Français (1830-1848)
Il décède à Morlaix le 12 février 1849 à 81 ans,
un âge avancé pour l'époque.