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Simon Marie LE COURSONNOIS, de la forge à la
Direction de la Mine de Poullaouen.
Simon Marie naît le 6 octobre 1726 à Callac dans une
famille de maréchaux-ferrants, forgerons et dinandiers. Son
père, dinandier de Beslon en Normandie, village situé à 5
km à l’ouest de Villedieu-les-Poêles parcourait la
Bretagne comme marchand ambulant, fréquentant
foires et marchés, faisant du porte à porte, de
hameau en village, exposant ses marchandises aux pardons et
fêtes. Il se fixe à Callac vers les années 1700 et se
marie à Marie LE PARLANT le 30 octobre 1710. Six enfants
dont trois vivants naissent entre 1710 et 1722,
Joseph, Vincent et Jacques.
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La
promesse de mariage décrété par la juridiction de
Callac le treizième octobre présent mois et ba(n)nis
sans opposition aux grandes messe les
dix neuvième, vingt sixième et vingt huitième
du dit mois entre Nicolas COURSONNOIS, originaire de
la paroisse de Be(s)lon en Normandie, fils de
Guillaume COURSONNOIS et de Magdalaine LE MAISTRE,
habitué en cette trêve depuis jours et ans et Marie
LE PARLANT, fille mineure de René LE PARLANT et Marie
LE JOLIFF de Callac, je certifie au dit conjoints en
mariage par paroles des présents, le dit COURSONNOIS
et la dite Marie LE PARLANT et leur ai donné la bénédiction
nuptiale en présence de Jean LE NÉGRIER* et Jérôme
JAPSAL* et autres soussignants à Botmel le trentième
jour d’octobre mil sept cent dix.
Signent :
Guillaume GUIADER, prêtre, Nicollas Le COURSONNOIS,
Vincent THOMAS, Jérôme NÉGRIER.
*Patronymes des amis ambulants de Nicolas COURSONNOIS.
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Au décès de Marie LE PARLANT en juillet 1722, Nicolas se
remarie trois mois après, en octobre de la même année
avec Anne LE GUIADER dont
il aura cinq autres enfants, dont deux vivants, Anne et
Simon Marie.
Simon Marie a pour parrain,
un avocat à la Cour Simon PHARAMUS, époux la même
année de Demoiselle Marie Joseph du LAC, et pour marraine,
Marie Françoise THOMAS, fille de Vincent et de Demoiselle
Jeanne DOUALLAN ;
un double patronage
qui lui sera bien utile pour son avenir.
Son père Nicolas décède le 29 mars 1733, Simon est alors
âgé de 7 ans et son parrain Simon PHARAMUS, comme il est
d’usage devient son protecteur et lui assure un
instruction digne de son propre niveau social.
Après des études à Rennes, il est recommandé auprès des
responsables du bureau des mines à
Poullaouën où il entame une carrière, d’abord
comme commis aux écritures. Puis, progressant rapidement
dans la hiérarchie, le Conseil d’administration le nommé
caissier et officier des Mines en 1762 au décès du
caissier PATOT.
Son rôle consiste a adresser les rapports à la direction
à Paris. Enfin, il est ensuite chargé des affaires
contentieuses.
En 1791, il est présent au mariage civil du Directeur
Georges Frédéric Ferdinand BROLEMANN avec Anne Marie
Ursule JANNENOT. En 1795, Simon, fervent républicain est
agent national à Poullaouën.
Simon Marie LE
COURSONNOIS se marie en 1770 avec Marie Mauricette BEAU dont
il aura, à notre connaissance, deux enfants connus :
- Marie(°28
juillet 1777) qui se marie à Poullaouen le 18 février
1795 avec un médecin de Carhaix, Louis Joseph D’HIEVRE
- Bernard
Simon Marie LE COURSONNOIS(°18 avril 1782), lieutenant
de vaisseau qui se marie avec Marie Perrine MAZURIÉ,
dont postérité.
Sources.
AD22- GENEARMOR, GENEABANK, GENEANET et
GRANITE.
Cahier
du Poher n° 7 de décembre 2001. pages 27 à 38 – GUÉZENNEC
Marie- Officiers et personnel qualifié dans les mines de
plomb et d’argent de Basse-Bretagne.
Joseph Lohou(juin 2007)