Callac-de-Bretagne

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Le  Conseil municipal de 1966.

 

 

 

 

1.     M. Louis RAOUL[1], maire

                      2.     M. Marcel LE GOAET, conseiller général du canton, 1er adjoint

                      3.     M. Gabriel LE GALL, 2ème adjoint

                      4.     M. Guillaume CAZOULAT, 1er adjoint supplémentaire.

                      5.     M. Albert PRIGENT, 2ème adjoint supplémentaire.

                                         



Conseillers Municipaux : Dr André TASSEL, Robert LE COZ, Robert LE FAUCHEUR, Yves KERMIN, Francis LUCAS, François LE GUELLEC,

 Jean LE MILBEAU, Jean LE FOLL, Joseph PRIGENT, Joseph AUFFRET, Marcel JÉGOU, Yves LOZACH, François CORRIO, Robert CONNAN,

          Auguste MORDELET, Michel POULICHOT

 




Notes.

[1] RAOUL, Louis (°Carhaix 1917- +Roanne 1981), maire de 1965 à 1891, professeur d'enseignement agricole.


Le conseil municipal et les personnels de la commune.




                                                           

  Un mot du Maire de Callac en 1966.

Aux termes d'un recueil de textes et d'images, que nous aurions voulu plus complet, la méditation reprend ses droits.
Quelques années d'activités locales vous ont été présentées. Cette lecture a, peut-être, permis à certains d'accomplir un retour aux sources vers le berceau de leur cité, il y a quelques années, moins étendue, plus grise. Puis Callac s'étira sur les coteaux de Kerret, vers la colline de Kerlossouarn, et ce qui vous est révélé vous est apparu peut-être comme un espoir.
Vous avez pris connaissance des projets qui étaient envisagés. Vos représentants locaux se sont penchés sur tous les problèmes de la vie communale, certes, mais ils ont appris que rien n'est facile, simple et moins encore rapide.
Que d'efforts lents, patients, durs, faut-il accomplir pour améliorer la vie collective par des chemins, des écoles, des actions sociales.
Ah ! Combien il est passionnant et instructif de fouiller l'histoire, de connaître comment, par qui et dans quelles conditions, fut bâti tout ce que votre regard d'enfant pouvait embrasser, d'imaginer la rude vie misérable de nos aïeux. Aussi, n'est-il pas exaltant à notre tour !e voir pousser l'arbre qu'on a planté, de voir naître et s’épanouir dans ses formes et ses bienfaits, l'œuvre que l'on a pensée et d'autant plus chère qu'elle a été parsemée d'embûches !
    Et combien est profonde alors cette satisfaction toute silencieuse qui monte des consciences justes.

    Avoir appris, recherché le mieux, sans vil calcul, en écartant les tentations faciles ; avoir consacré ses forces et y avoir, parfois réussi ; pouvoir se dire, apaisé par le devoir rempli : « l’essentiel est faire œuvre d’homme », oui c’est en cela que réside la plus haute récompense que nul ne peut contester. Bien sûr tout n’est pas parfait, il reste encore à faire. Heureux privilège que cela, car ce n’est qu’aux bourgades qui se sont endormies ou éteintes qu’il ne reste plus rien à faire…

                                                              
Louis RAOUL, Maire


  Joseph Lohou (mai 2009)(août 2011)(déc.2011)







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