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Nomination d’un commissaire de police à Callac en 1853.
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État
des services.
Incorporé au 48ème de ligne à compter du
9 août 1840, comme jeune soldat de la classe 1839 du
Département des Côtes-du-Nord, arrivé au Corps le
27 septembre 1840, caporal le 31 août 1841, caporal
voltigeur le 31 décembre 1845.
Libéré
du service le 31 décembre 1847.
En Afrique de 28 octobre 1845 et 1846.
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Lettre de
Monsieur Claude Joseph Marie LE GORREC,
député des Côtes-du-Nord à Monsieur le Sous-Préfet de
Guingamp en 1853.
« A
Paris le 2 mai 1853
Monsieur
le sous-Préfet,
Monsieur Beaudouin, domicilié à Plouguernével, ancien
militaire, lettré, a demandé un commissariat de police
cantonal. Il parle le breton, chose importante… Il a les
meilleures antécédents, et récemment il a déployé une
grande activité et usé d’une véritabk*le influence dans
la campagne de Rostrenen, lors de l’élection de M. Le Tréménec.
Je
ne doute pas que sa nomination dans un canton rural
bas-breton ne fut utile au Gouvernement.
Cela
vous serait attesté, au point de vue du canton de
Rostrenen, par Monsieur le Juge de Paix et son conseiller général.
S’il
vous était possible de recommander M. Beaudouin à Monsieur
Le Préfet du Département,
vous lui rendriez u grand service , et je vous serait fort
reconnaissant.
Agréez, je vous prie, mes sentiments les plus dévoués.
C. Le Gorrec.
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Présentation
du nouveau commissaire au Conseil Municipal.
L’an
mil huit cent cinquante trois, le premier juillet, devant
nous Philippe,
Julien Anne Marie, Maire de Callac a comparu :
En
la salle de la mairie à Callac, Monsieur Beaudouin, François
Marie, lequel nous a présenté son ampliation en forme et
arrêté rendu à st Brieuc le 15 juin dernier par Monsieur
le Préfet des Côtes-du-Nord, arrêté qui nomme M.
Beaudouin, Commissaire de Police du Canton de Callac, requérant
en conséquence qu’il nous plaise recevoir le serment
qu’il doit prêter en sa qualité de commissaire de police
du Canton de Callac, conformément
à l’article 9 de la Loi du 8 juin 1792 et à
l’article 16 du Sénatus Consulte du 23 Xbre(décembre)
1852.
Serment
de M. Beaudouin, fait et prêter, la main levée en ces
termes :
» Je jure de bien et fidèlement remplir mes
devoirs, je jure aussi obéissance à la Constitution
et fidélité à l’Empereur »
De
tout quoi, nous avons dressé procès-verbal que M.
Beaudouin a signé avec nous et dont il sera ensuite délivré
deux expéditions, l’une pour le Préfet de St Brieuc,
l’autre pour être enregistrée au Tribunal de Guingamp,
conformément aux dispositions du décret du 29 juin 1811,
le tout jour et an que dessus.
Le
commissaire de police Beaudouin prit donc ses fonctions à
Callac, mais le Préfet des Côtes-du-Nord, le comte Jules
Rivaud de la Raffinière, fort occupé dans une affaire
concernant le commissaire de police de Tréguier, M.
Brouilhet, dont la ville voulait s’en défaire, fit appel
à M. Beaudouin pour le remplacer en 1858.
Ainsi la ville
de Callac n’eut un commissaire de police que dans cette
courte période
La
Gendarmerie de Callac en 1900
En 1900, le commandement était assuré par le brigadier
Albert Auguste LE CANUET, âgé de 35 ans.
Deux gardes à cheval, Louis BOURDON, âgé de 43 ans et Auguste Eugène LE
GASTELOIS, âgé de 25 ans, accompagnaient le brigadier.
François Marie HUON, de 40 était gendarme à pied à
Callac.
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La
gendarmerie de Callac au début des années 1900
dans la rue de l'Allée, on distingue deux gardes à
cheval, un gendarme à pied et vraisemblablement à
droite le brigadier responsable de la garnison. |
Joseph
Lohou(janvier 2010)
Mise à jour(13 sept.2010)