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Préambule.
Nous ne pouvons passer sous silence cette étude
de l'historien Léon DUBREUIL, auteur connu de "La Révolution
dans les Côtes-du-Nord"(1929), qui dans le journal
Ouest-France de mai 1957 fait paraître une histoire du château
de Callac. La lecture du texte nous a laisser quelque peu
perplexe, car malgré sa réputation, l'auteur confond
certains personnages et localités ; les deux frères
Fercoq, Pierre Joseph est l'Aîné et Jacques Marie le Jeune
sont intervertis, le canton de Plusquellec est une pure
invention....
Mais ceci reste de peu d'importance et nous laisserons aux lecteurs
le soin d'en juger.
"Le Château de Callac
Le
château de Callac avait été une véritable forteresse
comme celui de Pélem, dont il sera question dans la suite
de cette étude, comme celui de Pestivien et de Trogoff, à
la prise desquels les Guingampais entraînèrent malgré lui
Bertrand du Guesclin en 1363. Château fort ancien dont la démolition
aurait été ordonnée en 1393, sous le règne du Duc Jean
IV, le vainqueur d'Auray. Mais certains historiens disent
que ce fut en 1595, sous les ordres du roi Henri IV, au
cours de la Ligue - ce qui laisse supposer que le châtelain
de Callac aurait pris le parti de Mercœur. Il y a là une vérification
intéressante à tenter. Quoiqu'il en soit, dès 1389, il
est fait mention dans les textes d'une petite chapelle dédiée
à sainte Catherine, qui dut être à l'origine la chapelle
privative des seigneurs de Callac.
Une fois détruit le château ne fut pas reconstruit. On
verrait encore près de Callac les restes des fossés qui en
avait formé la défense avancée.
Aussi convient-il d'éviter toute confusion entre cet ancien
château, contemporain des guerres de la succession de
Bretagne, et le château de Callac situé dans la paroisse
morbihannaise de Plumélec, entre Saint Jean Brévelay et
Malestroit. On a prétendu parfois (d'ailleurs à tort) que
le comte Louis Charles René de Marboeuf, lieutenant du roi
Louis XV pour les quatre évêchés de Haute-Bretagne, maréchal
des camps et armées, général des troupes de sa Majesté,
qui après l'achat de la Corse par la France à la République
de Gênes, avait été chargé de vaincre les opposants,
puis d'assurer l'administration de l'île, y aurait amené
le jeune Napoléon Bonaparte dont il était le véritable père.
Il est peut-être difficile de cautionner la vertu de
Laetitia Ramolino mais vraiment les dates ne concordent pas
!
Cependant Callac, dont l'agglomération était plus
importante que celle de Botmel, ne manquait pas de titres à
sa désignation comme commune et même comme chef-lieu de
canton. La décision des commissaires du roi déplut aux
Callacois et ils entreprirent des démarches auprès de
l'Assemblée Nationale Constituante pour que le chef-lieu du
district, fixé à Rostrenen, leur revint, puis, pour qu'un
nouveau canton fut formé par la réunion à celui de
Plusquellec celui de Pestivien composé de deux seules
communes de Pestivien et de Pont-Melvez, dont Callac serait
le chef-lieu. Ces diverses démarches devaient, pour le
moment, demeurer sans résultat.
Je me bornerai à citer quelques-uns des titres que Callac
pouvait faire valoir. Vers le milieu du XVI° siècle, la
terre de Callac, de même que la terre de Brancien[1] et du
Châtellier étaient tenues et "mouvans d'icelle majesté(Charles
IX) à cause du duché de Bretoigne sous les juridictions et
sénschaussées de Carhaix et de Ploërmel" , par le
duc Henri 1er de Montmorency, pair et maréchal de France,
qui devint connétable sous le même roi. La juridiction de
la seigneurie de Callac s'exerçait à Callac même, avec
appel de ses sentences à la juridiction de Carhaix.
D'autre part, Jean Rigaud, dans sa "Géographie
historique des Côtes-du-Nord-1890", directement
inspirée des ouvrages de Gaultier du Mottay mentionne
l'existence dans l'actuelle commune de Callac du Prieuré de
Landugen, dépendant de l'abbaye de sainte Croix de Quimperlé.
(On a vu plus haut que Landugen devint l'une des communes du
canton de Plusquellec). J'ai d'ailleurs retrouvé mention
des serments de fidélité que prêtèrent au roi, en raison
du temporel de leur prieuré, " à devoir de prières
et d'oraisons", deux de ses titulaires, Messire Jean
Auffray, en 1681, et noble et discret Charles des Chiens (
ou Deschiens), en 1683.
Il est très vraisemblable, que, au XVIII° siècle, le
prieuré se vida de ses moines et que leur souvenir fut
assez vite aboli dans les esprits. Ce qui permet d'avancer
cette conjecture, c'est que le nom de ce prieuré n'est pas
mentionné dans l'ouvrage que l'abbé Auguste Lemasson
publia sous le titre de "Manuel pour servir à l'étude
de la persécution religieurse dans les Côtes du Nord
durant la Révolution française" ouvrage plein de
renseignements utiles, à qui on ne pourrait reprocher
qu'une certaine absence de sérénité. En outre, il
n'apparaît pas du tout assuré, quoiqu'en ait écrit M. René
Couffon dans son précieux "Répertoire des églises et
chapelles du diocèse de Saint Brieuc et Tréguier",
(page 72) que Callac ait jamais pu être considéré comme
une trêve de Botmel. Callac fut en réalité le siège
d'une seigneurie, ayant chapelle privative, qui s'étendait
en majeure partie dans la paroisse de Botmel.
Mais l'importance de la seigneurie
était considérable. Une preuve en est donnée par l'établissement
en son centre d'une subdélégation de l'Intendant de
Bretagne au XVIII° siècle. Une autre preuve, c'est que
relevaient de la juridiction de cette seigneurie ou plutôt
de la subdélégation quatorze et trois moye,,es justices.
C'est du moins ce qui ressort d'un des rapports que fournit
en 1766 l'intendant de Bretagne, Jacques de Flesselles[2],
qui, devenu prévôt des marchands de Paris, fut massacré
par le peuple le 14 juillet 1789.
Devrait-on reprocher, en conséquence- reproche tardif et désormais
sans véritable intérêt- aux commissaires du gouvernement
d'avoir fait de Botmel le chef-lieu de la commune et de
Plusquellec le chef-lieu du canton? Il ne le semble pas. Ces
commissaires, agissant un peu à la manière des premiers
chrétiens qui s'étaient bornés à substituer leur culte
au paganisme pour ne pas heurter les habitudes des
populations, avaient tenu le plus grand compte de
l'existence des paroisses et des trêves. C'étaient
d'ailleurs sur les principaux paroissiens et des
succursalistes qu'ils devaient compter pour la constitution
des premières municipalités régulières. Quant au
chef-lieu du canton, il fallait songer au prestige que
continuait de posséder la paroisse dont la majeure partie
des autres étaient des démembrements. On avait pu oublier
que Plusquellec avait été à l'origine une paroisse
primitive, elle n'exerçait pas moins une sorte de magistère
sur les paroisse avoisinantes.
Puisque Duault-Quélen devenait un chef-lieu de canton avec
Locarn, Saint-Nicodème, Maël-Pestivien, Le Loc'h et
Burthulet pour communes, il avait paru naturel que
Plusquellec en fit une autre avec Botmel, Calanhel et
Landugen.
Plusquellec pouvait s'honorer de son église dédiée à
Notre Dame de Grâces, au riche mobilier, dont les
principaux bienfaiteurs au XVI° siècle-siècle de sa
construction- avaient été François de Kerouartz et
Marguerite de Poulmic, sa femme, elle-même fille d'olivier
de Poulmic et de Catherine du Dresnay. Plusquellec pouvait
encore faire état du souvenir de l'ancien château qu'y
avaient possédé les puissants comtes du Poher, dont la
capitale avait été Pou- Kaër, c'est à dire Carhaix, et
dont le premier prince connu avait été le fameux Conomor
dont la légende a fait une sorte de Barbe-Bleue par
anticipation. C'est contre lui que les évêques de
Bretagne, réunis en un concile sur le Ménez Bré, auraient
fulminé leurs pires condamnations et auraient désigné l'évêque
de Dol, saint Samson, pour aller réclamer à Paris, au roi
Childebert, le retour de Judual, héritier dépossédé de
la Domnonée.
Au XVI° siècle et dans les siècles suivants, on regardait
comme descendants authentiques des comtes du Poher, les
seigneurs de Mûr, de Corlay, de Ploeuc, de Kergorlay et de
Plusquellec.
Toutes ces considérations, qui avaient pu influencer les
commissaires du roi, paraissait de faible valeur aux hommes
de loi de Callac, dont trois d'entre eux devaient exercer
une particulière influence et occuper des situations
importantes.
Ils devaient leur popularité en grande partie à ce qu'ils
s'étaient montrés les adversaires déterminés de
l'usement du Poher, du domaine congéable, beaucoup plus
rigoureux que celui de Tréguier : c'étaient les deux
Fercoq et Guiot l'aîné. Cet usement du Poher, limité à
un assez petit groupe de paroisses, était comme un usement
intermédiaire entre celui de Cornouaille et celui de Rohan,
le plus "grevant" de tous.
Ils avaient joué un rôle important, ainsi que le sénéchal
Le Baron, lors de l'assemblée électorale de Botmel qui présenta
ses doléances au roi et nomma ses électeurs pour la désignation
des députés de la sénéchaussée de Carhaix aux États généraux.
Lors de la constitution de la première municipalité de
Botmel, si le maire fut un certain Yves Le Cam, le procureur
de la commune fut Fercoq Le Jeune. Yves Le Cam fut bientôt
remplacé par Guillaume Le Barbier, mais Fercoq Le Jeune
demeura procureur de la commune. C'est lui qui, le 3
octobre, le 5 décembre 1790 et le 10 avril 1791, contribua
le plus à obtenir d'une part l'adhésion de la municipalité
à une pétition des administrateurs de Guingamp contre les
usements convenanciers et qui entraîna l'adhésions des
communes du canton de Plusquellec à une protestation
unanime contre l'usement de Cornouaille.
Premier progrès en faveur de la future hégémonie de
Callac sur la partie occidentale du département, on voit la
municipalité de Botmel, dans les documents officiels, se
parer du titre de municipalité de Botmel-Callac.
Faisant un pas de plus vers la substitution du nom de Callac
à celui de Botmel, la garde nationale, qui fut crée
partout en France à la suite des évènements parisiens du
14 juillet 1789 et de la nuit du 4 août, prit le nom de la
garde nationale de Callac. Elle n'avait pas tardé à
manifester son existence.
La récolte de blé de 1789 avait été médiocre et dans
certaine s communes naturellement déshéritées on en vint
à redouter la famine et à craindre les accaparements. On
ne tarda même pas à désigner comme accapareurs des gens
-surtout des nobles- qui en étaient peut-être bien
innocents. une telle accusation fut portée notamment contre
Charles François du Garspern, qui avait été un des deux
membres nobles de la municipalité de Guingamp sous l'ancien
régime et qui possédait à Moustéru de nombreux
convenants. En avril 1790, cinq cents paysans ameutés menaçaient
de brûler son château pour faire disparaître de son
chartrier les aveux où leurs redevances étaient consignées.
Parmi les troupes qui accoururent à son appel, la garde
nationale de Callac manifesta son empressement en même
temps que celles de Guingamp et de Carhaix et d'un détachement
du régiment de Carti-dragons.
De même songea-t-elle à intervenir quand, le 17 août, la
population s'ameuta à Guingamp pour arrêter les beurres
qui étaient transporter de Callac à Pontrieux.
Si, en ces circonstances, Fercoq Le Jeune avait eu à jouer
un rôle déterminant, son frère Jacques Marie Fercoq
-Fercoq l'Aîné-[3] avait été désigné comme membre du
premier directoire département des Côtes -du-Nord. Il
avait été successivement élu membre de l'assemblée
primaire du canton de Plusquellec, puis électeur et
enfin membre de l'administration du département, le 25 mai
1790, par l'assemblée des électeurs réunis à Saint
Brieuc dans l'église des Cordeliers. bien que rien ne spécifiât
que les huit membres du Directoire dussent être repartis
entre les districts, on se mit d'accord pour qu'au moins
huit d'entre eux y fussent représentés.
Fercoq l'Aîné, très attentif, très assidu à ses
fonctions, fut chargé avec Olivier Rupérou, l'ancien sénéchal
de Guingamp, de la surveillance du bureau de
l'administration proprement dite qui avait à s'occuper du
rachat des droits féodaux, de la régie et de l'aliénation
des domaines nationaux, de l'érection et de
l'arrondissement des paroisses, du traitement du clergé séculier
et du clergé régulier, de la chasse, des eaux et des forêts.
Il était encore en fonction au Directoire départemental
quand la Convention se réunit. Mais il ne sera pas élu aux
élections du mois de décembre 1792. La raison principale
en tint probablement à son attitude marquée en faveur de
l'application sincère de la constitution civile du clergé.
Car il se trouva à qu'à Botmel-Callac les esprits furent
alors très divisés. Le clergé de Botmel, formé des abbés
René Guillou, Guillaume Le Roux, Louis Marie Le Bonhomme et
de l'abbé Boursec, refusa de s'assermenter. Même bon
nombre de domaniers, favorables dans le principe à la Révolution,
furent travaillés par les tenants du clergé réfractaire
et par les agents des nobles dont les juridictions s'étaient
exercées à Callac. Parmi ceux qui y possédaient une
grande influence cachée, mais certaine, se trouvait un
homme très populaire, Allain-Launay, qui avait été
procureur du roi et notaire royal à Callac. Il sapait
l'influence des Fercoq, notamment celle de Fercoq l'Aîné.
Or celui-ci s'était rendu, le 6 et le 7 juin 1791, à
Rostrenen pour l'élection des curés constitutionnels et
avait agi pour obtenir à Botmel l'élection du curé de
Plourac'h, Joseph Hamon, à qui l'évêque constitutionnel
Jacob conféra l'institution canonique le 18 octobre
suivant. Il avait en outre acquis un certain nombre de biens
nationaux provenant du clergé.
On l'accusait de plus -procès de tendance- d'être un
des responsables de la décadence économique de Callac.
Sous l'Ancien régime, au dire de l'Intendant des Gallois de
la Tour, Callac était le siège de 16 foires d'un jour où
se vendait chevaux, bestiaux, toiles et cuirs. Callac était
un centre beurrier important. Or toute cette richesse périclitait.
En politique, l'ingratitude est de règle. Quand eut été
votée la loi du 27 août 1792 qui abolissait le domaine
congéable, on oublia les efforts que Fercoq avait faits
pour aboutir à cette solution et on lui imputa la
responsabilité de l'incarcération au château de Dinan
d'un ancien curé de Botmel, Jean Joseph Gicquel qui avait
en octobre 1790, adhéré à la protestation de Monseigneur
Conen de Saint Luc, évêque de Quimper, contre la
Constitution civile et de l'ordre qui ne put être exécuté,
d'arrêter un enfant du pays, l'abbé Guillaume Le Roux, qui
était de Callac même.
Quoique le notaire royal Jérôme Alexandre Guiot - Guiot
l'Aîné- né à Callac le 26 janvier 1760, eût été aussi
ardent révolutionnaire que les deux Fercoq, il se compromit
moins vite. Ancien avocat, ayant peut-être servi quelques
temps dans les armées, il avait joué aussi un rôle prépondérant
dans l'établissement du cahier de doléances de Botmel? et
dans la lutte quasi unanime engagée dans toute la Bretagne
soumise aux usements du domaine congéable.
En 1791, il avait été juge au tribunal du district de
Rostrenen, mais il avait opté pour la charge de notaire. Il
se trouvait plus à même de rendre des services
particuliers et on ne pouvait que lui savoir gré d'avoir,
en mai 1792, signé l'adresse des citoyens de la ville de
Rostrenen demandant la suppression sans indemnité du
domaine congéable et des lods et ventes.
Ce sera d'ailleurs son opposition déclarée à cet usement
qui lui vaudra son élection au Conseil des Cinq Cents en
l'An V, ainsi que le montre le passage d'une lettre d'un
certain Le Roux, de Guingamp, peut-être un agent secret, au
Directoire Exécutif, le 4 floréal An VI (23 avril 1798).
"...Guiot à juré à la tribune de l'Assemblée électorale,
écrit-il, de faire rapporter la loi du 9 brumaire dernier
sur les domaines congéables. Ses principes politiques sont
douteux. Il est de la faction des nivaleurs..."
En effet,, une loi du 9 brumaire An VI (30 octobre 1797)
avait aboli la loi du 27 août 1792 et rétabli l'existence
du domaine congéable tel que l'avait organisé la loi
du 6 août 1791, conforme dans son ensemble aux principes du
jurisconculte Baudoin de Maisonblanche. Que les Conseils
eussent été poussés à cette mesure par l'espoir de
voir rentrer des sommes importantes dans les caisses fort démunies
de l'État, grâce à la mise en vente de biens que la loi
du 27 août en avait retirés, il n'importe. Il est certain
que Guiot l'Aîné désirait le retour à cette loi du 27 août,
on en trouve la preuve dans l'opuscule de 24 pages in-8°
conservé à la Bibliothèque Nationale sous la cote
L43/2870 sous le titre "Opinion de J.A. Guiot, des Côtes-du-Nord,
sur le domaine congéable. Séance du 21 ventôse An IV
(Paris- Imprimerie Nationale). Sa proposition ne fut
d'ailleurs pas mis aux voix.
Ce qu'il convient de retenir des développements précédents,
quoique les opinions des Callacois eussent évolué en
faveur de la contre-révolution et même de la Chouannerie,
c'est que Fercoq l'Aîné contribua à faire substituer le
nom de Callac à celui de Botmel, et Guiot l'Aîné à préparer
l'érection de Callac en chef-lieu de canton.
C'est en effet en application de le loi organique du 28
pluviose An VIII( 17 février 1800) que les Callacois virent
réaliser une partie des vœux qu'ils avaient formés en
1790 : leur ville devint chef-lieu de canton. Il est
d'ailleurs plus étendu qu'ils ne l'avaient alors désiré
puisqu'il comprend avec Callac, les communes de
Butat-Pestivien, de Calanhel, de Carnoët, de Duault, de
Lohuec, de Maël-Pestivien, de Pourac'h, de Plusquellec, de
saint Nicodème - et plus tard, par suite de la division de
Duault, de la commune de saint Servais. Ont disparu, en tant
que communes, Botmel, Landugen, Le Loc'h, Burthulet,
Pestivien et Commelvez(Pont-Melvez). Ou plutôt Pestivien
est devenu Bulat-Pestivien et Lohuec est apparue."
Léon Dubreuil. Article paru dans le
journal Ouest-France en mai 1957
Notes.
[1] Brancien, seigneurie, en 1482, la seigneurie d'Éréac
passe dans la famille de Villeblanche par l'intermédiaire
de Catherine du Châtellier, au siècle suivant la famille
de Montmorency lui succéda, Claude de Villeblanche ayant déshérité
son neveu, Guy D'Épinay. Louis de Bourbon, Prince de Condé,
seigneur de Brancien.
[2]Jacques de
Flesselles, soupçonné de cacher des armes dans l'Hôtel
de Ville, le dernier prévôt des marchands sera tué d'un
coup de pistolet sur les marches de l'édifice, le 14
juillet 1789. Sa tête traversera Paris au bout d'une
pique.
[3] Les Fercoq- confusion entre les deux frères par
l'auteur de l'article. Pierre Joseph était né en 1762 et
Jacques Marie en 1765.
J.Lohou (septembre 2005)