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Callac-de-Bretagne |
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La
Chapelle Sainte Barbe
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L'entrée
de la chapelle Ste Barbe.(2005) |
Une
vue de la chapelle prise de la route de Botmel ,
chapelle et que l'on atteignait autrefois par
l'escalier de droite. (1920) |
La
chapelle Sainte Barbe est un édifice rectangulaire du début du 16°
siècle situé en ville de Callac, dans un chemin qui domine le
lavoir de Pont ar Vaë ou Vô sur la route qui conduit à Botmel. Il
semble qu'elle a toujours appartenue à une fabrique spéciale dépendant
d'une famille callacoise. Au milieu du 19ème siècle, Les Lavanant qui
habitaient au château de Keranlouant en était propriétaire, et un peu
avant la grande guerre, Angélina Lavanant, célibataire, en avait la
charge. La dernière reconstruction dans les dernières années du
20° siècle avait été commandée par la famille Lallour. La description
faite en 1929 par Jean Guillotin, l'instituteur privé de l'école saint
Laurent, indique que le pignon de la face sud était orné de choux
et d'animaux fantastiques, deux lions sans doute. Le clocheton est
coiffé d'une demi sphère en granit et ressemblant à un timbre
d'horloge. Le portail nord indiquait l'inscription : "1731 Guillaume Le
Poullen"; ce Guillaume, originaire de Burthulet était un menuisier
réputé marié en 1729 à Jeanne Le Roux de Callac.
La chapelle fut remaniée en 1688 et bien plus tard, à
l'initiative de la famille Lallour vers 1985.
Le mobilier se limite à un christ en, croix ancien et de
trois statues anciennes polychromes de la sainte Vierge,
de sainte Marguerite et de sainte Barbe. Sur la pierre de
l'autel apparaît gravé , le patronyme de Marguerite de
Lalande, donatrice de la chapelle, épouse d'Yves Joseph
Bosquet, sieur de Garlouet en Pestivien en 1719, d'une
vieille famille de notaires. Le petit clocheton portait une
cloche de 72 livres et le nom de René ESNAULT(°1646+1725),
fabrique en 1670, époux de Geneviève Ladvenant..
La situation géographique de la chapelle, entourée de deux
maisons proches interdit la réalisation d'une vue
photographique de qualité. la vue exposée provient d'un
vieux cliché en NB, dont on a détouré les constructions attenantes...
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A
droite de l'autel, la statue polychrome de Sainte
Barbe, patronne de la chapelle reconnaissable à la
palme qu'elle tient de la main gauche et à la tour
posée à son côté. |
Autel
entouré des deux statues, à gauche celle de la
sainte Vierge, à droite, sainte Barbe |
Christ
en bois polychrome sur la fond de la chapelle,
au dessus du portail qui fut supprimé à la dernière
reconstruction..
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Verrière
principale , vue extérieure
(d'origine de la dernière
réfection) |
A
gauche de l'autel, la statue polychrome de Sainte
Marguerite, patronne des femmes en couches. De la main
gauche, elle tient une croix qu'elle enfonce dans la
gueule du démon sous la figure d'un dragon qu'elle
terrasse. |
Vitrai de la façade arrière. |
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La Saint Barbe à Callac en 1895- Madame Liégard-Mahé, épouse d'Olivier Quéré,
et les quatre demoiselles en contre-bas de la chapelle Ste Barbe.
De gauche à droite et de bas en haut, Melle Marie Le Roy de Kerderrien, qui deviendra plus tard.
Madame Pasquiou de Runévarec, Delle Neumager de Guingamp, Delle Marie Joséphine Liégard,
qui deviendra Madame Fouéré et Christine Le Roy de Kerdaniel, qui deviendra Madame Desjars de Keranroué du manoir du BotcoL
(Cliché de la Famille Le Roy de Kerderrien-Collection Privée-Diffusion et e Propriétés Partagées)
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Saint
Trémeur, fils de Triphine et roi de toute la Dommonée(moitié nord de
l'Armorique) Comonor. Son parrain est Saint Gildas le Sage qui est venu
christianiser le sud de la Breatgne ( presqu'île de Rhuis). On
l'appelle également Gildas le petit, puis ensuite surnommé
"trec'h meur"(le grand vainqueur) devenu Trémeur.
Sources. Jean Paul Rolland(Mouez an Argoat N° 9- Sept.2012.
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Barbe ou Barbara,
patronne des artificiers, illustre martyre de Nicomédie
dont le culte fut largement répandu dès le 5ème
siècle tant en Orient qu'en Occident. Sa vie est
surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes.
Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où
l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque
contre les dangers d'une mort subite provoquée par
le feu ou l'électricité.
Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite
dans le cirque de Nicomédie sans que les
spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens,
ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois
de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa.
Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils
ne purent la nommer que " une jeune femme
barbare ", Barbara. Il en est d'ailleurs de même
pour beaucoup d'autres martyrs : René (rené par le
baptême), Christian (un chrétien), Christophe (un
porte-Christ) etc..
Selon une autre légende ,la tradition se situe à
Nicomédie, aujourd'hui Izmit, ville de Turquie, e,
l'an 235. Belle et noble jeune fille, Barbe aurait
été enfermée dans une tour par son père Dioscore
qui voulait la soustraire aux sollicitations du
monde.
De retour de voyage, Dioscore apprend que sa fille
s'est convertie au catholicisme : il la livre au
Gouverneur qui la fait supplicier et décapiter par
Dioscore lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé.
Sources.
Répertoire des Églises et Chapelles
du Diocèse de St. BRIEUC et TRÉGUIER de René COUFFON.
Archives
Départementales des Côtes d'Armor. -cote 5 bi 445.
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J.Lohou
(juin 2005-août 2012-avril 2018) |
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